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La protection des droits de l’Homme au Sahara occidental, une responsabilité internationale (activista saharaoui)

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Rome, 16 novembre 2013 (SPS) La protection des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis est une responsabilité de la communauté internationale et des instances onusiennes avant d’être une préoccupation de la société civile, a affirmé samedi à Rome (Italie) la vice-président de l’Association des violations graves des droits de l’Homme au Sahara occidental, Ghaliya Djimy.

"La protection des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés, ne doit pas constituer une préoccupation seulement pour les Organisations non gouvernementale et les associations, même si ces dernières accomplissent un travail remarquable de dénonciation et de sensibilisation", a-t-elle indiqué dans une déclaration à la presse, en marge des travaux de la 38ème Conférence européenne de coordination du soutien au peuple sahraoui (EUCOCO).

Selon elle, la responsabilité d'exiger le respect les droits des Sahraouis et préserver leur dignité incombe, d’abord, à la communauté internationale, dont en premier lieu les grandes puissances et les Nations Unies qui hésitent encore" à procéder à l’élargissement du mandat de sa Mission pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) à la question des droits de l’Homme.

"Maintenant que des parlementaires, des politiciens et des humanistes occidentaux ont constaté de visu l’horreur que vivent les Sahraouis, le monde a enfin ouvert les yeux et les réactions de dénonciation se multiplient de part et d’autre", a-t-elle souligné.

Mme Djimy, juriste de formation, a affirmé, dans le même cadre, que si la France et l’Espagne renonçaient à soutenir le Royaume marocain, qu’elles considèrent comme une base arrière et un allié stratégique qu’elle euvent utiliser à tout moment pour déstabiliser la région, le Sahara occidental obtiendra son indépendance dans très peu de temps".

Elle s’est dite, "optimiste" en constatant le nombre important des participants à l’Eucoco de Rome et la mobilisation internationale autour de la nécessité de mettre en place un mécanisme international de surveillance des droits de l’Homme au Sahara occidental sous les auspices des Nations Unies.(SPS)

 

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