Rome, 16 novembre 2013 (SPS) Des représentants de la société civile française ont appelé le président français, François Hollande, à contribuer à la mise en œuvre des résolutions des Nations Unies pour permettre au peuple sahraoui de décider de son sort.
"Quand le président François Hollande dit qu’il est pour le respect des résolutions de l’Organisation des Nations Unies nous aimerons bien et l’appelant pour qu’il mette cela en pratique", a indiqué un responsable à la Confédération générale des Travailleurs français (CGT), Philippe Denolle, en marge des travaux de la 38ème Conférence européenne de coordination du soutien au peuple sahraoui (Eucoco).
Selon lui, la France devrait réagir aussi rapidement que dans le cas du Mali pour faire cesser l’injustice dans laquelle vit le peuple sahraoui."Nous avons vu que la France était capable d’intervenir très vite au Mali, avant même que l’ONU prennent des décisions. Nous souhaitons bien que cela soit appliquer pour le cas du Sahara occidental", a-t-il ajouté.
"Nous ne sommes pas dupes et savons que les intérêts, notamment économiques, primes dans les relations franco-marocaines au point d’occulter le peuple sahraoui et ses droits", a-t-il dit.
Pour sa part, la président de l’Association française des amis de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Régine Villemont, a dénoncé la politique "des deux poids et deux mesures" que le gouvernement français applique dans le cas du conflit du Sahara occidental.
Pour elle, l’Union européenne ne devrait pas accorder des privilèges au Maroc et l’encourager à exploiter illégalement les richesses naturelles du Sahara occidental.
Mme Villemont a relevé, par ailleurs, une contradiction dans la politique du l’Union européenne qui, d’un côté adopte le rapport de l’eurodéputé, Charles Tannock, qui relève des violations des droits de l’Homme aux territoires sahraouis occupés et d’un autre côté, octroie un statut avancé au Maroc.(SPS)
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