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Italie: renouvellement de l'Intergroupe parlementaire d'amitié avec le peuple sahraoui

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Rome, 02 juil 2013 (SPS) Le renouvellement de l'Intergroupe parlementaire italien d'amitié avec le peuple sahraoui est prévu mercredi, lors d'une réunion à Rome, a -t- on appris mardi auprès du Parlement.

 

La réunion à laquelle sont invités une quarantaine de parlementaires des deux chambres, a été convoquée par le sénateur Stefano Vaccari (Parti démocratique) et les députés Giorgia Meloni (Fratelli d'Italia) et Arturo Scotto (Sinistra ecologia e libertà), selon une déclaration signée par ces parlementaires.

 

"Comme vous le savez, le Sahara occidental est le dernier pays en Afrique qui n'a pas encore achevé le processus de décolonisation. Près de quarante ans après le retrait de l'Espagne, ancienne puissance coloniale, le statut définitif du Sahara occidental n'a pas encore été défini et le peuple sahraoui continue de vivre en partie en exil dans des camps de réfugiés en Algérie et dans les territoires occupés par le Maroc", est-il souligné dans l’invitation adressée aux parlementaires.

 

Le texte a rappelé que "depuis 1975, le peuple sahraoui est en attente d'une solution politique au conflit avec le Maroc et la reconnaissance de son droit à l'autodétermination, soutenu par des centaines de résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité des Nations Unies".

 

Dans ce contexte, plusieurs régions italiennes ainsi que des centaines de provinces et de municipalités, ainsi que de nombreuses associations et groupes de solidarité sont engagés dans des campagnes de solidarité avec le peuple sahraoui et son droit à l'autodétermination, a-t-on encore souligné.

 

Les signataires du texte ont également rappelé que "durant les législatures passées, il a été donné vie à l'Intergroupe d'amitié avec le peuple sahraoui qui a permis de prendre différentes mesures et initiatives politiques et de construire des relations importantes avec le réseau de solidarité européen et international".

 

Parmi les actions attendues de l'Intergroupe qui va être relancé, "mener toute initiative utile pour encourager la reprise des négociations directes, sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies, entre le Royaume du Maroc et le Front Polisario, afin de parvenir, dans les plus brefs délais, à une solution conforme aux résolutions des Nations Unies, qui respecte le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination", selon la même source.

       

En outre, "jouer un rôle de premier plan dans le conflit maroco-sahraoui et utiliser le poids de l'Union européenne (UE) et des bonnes relations avec tous les acteurs concernés, afin d'encourager la recherche d'une solution au conflit qui soit respectueuse du droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental", a-t-on précisé.

 

Les auteurs du texte ont affirmé que, "la stabilisation de la région apporterait des avantages incontestables aux relations entre l'Italie et l'Afrique du Nord", appelant à cet égard, à "poursuivre et consolider des relations stables entre le Front Polisario en Italie, et le réseau de solidarité et de soutien enraciné dans notre pays autour de comités, associations, collectivités locales, dont certaines sont représentées dans l'Association nationale de solidarité avec le peuple sahraoui".

 

Dans ce cadre, ils ont souligné que "parmi les innombrables engagements concrets" que pourrait concrétiser l'Intergroupe, figurent la possibilité d'entreprendre une visite d'une délégation parlementaire dans les camps de réfugiés sahraouis en Algérie et dans les territoires occupés du Sahara Occidental "pour s'enquérir concrètement ses conditions de vie et les aspirations du peuple sahraoui" et le lancement d'activités d'échange entre les Parlements italien et sahraouis.

 

Ils ont également, prévu de "promouvoir des initiatives politiques, des interpellations, des auditions et des résolutions au niveau du Parlement italien et du Parlement européen", sur la question sahraoui et "prendre des mesures dans les instances internationales appropriées afin d'élargir le mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l'Homme au Sahara occidental".

 

Ils ont par ailleurs, appelé à "adopter, en collaboration avec des partenaires européens et avec les institutions de l'Union européenne, toute initiative utile sur le plan diplomatique, afin d'encourager la reconnaissance effective de la liberté d'accès et de circulation au Sahara occidental, des observateurs internationaux indépendants, de la presse et des organisations humanitaires" et à "élaborer une politique de coopération humanitaire en faveur des réfugiés sahraouis dans les camps de Tindouf (Algérie)".(SPS) 

 

 

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