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Les familles sahraouies des prisonniers de Gdeim Izik exigent l’application du droit international

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 Rabat(Maroc), 31 janvier 2013 (SPS) Des membres des familles des 24 prisonniers politiques sahraouis dit "groupe Gdeim Izik", dont le procès est prévu vendredi à Rabat devant un tribunal militaire ont appelé jeudi à l’application du droit international dans ce dossier.

"Nous demandons à ce que les principes du droit international soient imposés dans le dossier du groupe de Gdeim Izik puisqu’il s’agit de détenus politiques qui ont exprimé des revendications par rapport à la question sahraouie qui est gérée par l’Organisation des Nations Unies", a déclaré M. Mustapha El Machdoufi, coordinateur des familles de prisonniers sahraouis dans une conférence de presse organisée  au siège de l’Association marocaine des droits humains (AMDH).

Après avoir relaté les souffrances endurées par les familles des prisonniers durant ces longs mois de détention sans procès, il a appelé à leur libération et au jugement des responsables de "l’attaque" du camp de Gdeim Izik pour avoir commis des "exactions" à l’encontre des Sahraouis présents ce jour-là.

Les prisonniers politiques sahraouis sont détenus à la prison locale 2 de Salé (ville jumelle de Rabat), depuis le démantèlement par les forces marocaines du camp de Gdeim Izik près d’El-Aiun (capitale du Sahara occidental) le 8 novembre 2010.

 Le 24 octobre 2012 le tribunal militaire de Rabat avait reporté leur procès, pour la seconde fois après un premier report intervenu le 13 janvier 2012.  Aucune raison n’avait été fournie sur ces deux reports par le tribunal militaire.

Des observateurs européens qui suivent le procès avaient affirmé qu’"un renvoi sans audience" équivalait à un "déni de justice" et était un signe de la "faiblesse" de l’accusation et de la "vacuité " du dossier". (SPS)  

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