Bruxelles, 25 jan 2013 (SPS) Vingt-neuf parlementaires européens ont appelé vendredi, la Représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Catherine Ashton, afin d’intervenir d'urgence pour empêcher le Maroc de traduire les 23 prisonniers politiques sahraouis , (Groupe de Gdeim Izik), devant un tribunal militaire, le 1er février prochain.
Les eurodéputés ont rappelé l'intervention sanglante par l'armée marocaine pour démanteler le camp de protestation de Gdeim Izik près d’El Aaiun, le 8 novembre 2010.
"Ce camp de protestation a été démantelé dans le sang et le feu par l'armée marocaine, provoquant des morts, des dizaines de blessés, des disparus et des prisonniers, ce qui incite une large condamnation de la communauté internationale, y inclue le Parlement européen", ont-ils estimé.
"Pour cette raison, nous, membres du Parlement européen, nous vous demandons instamment, en votre qualité de Haut Représentant, à intervenir immédiatement pour empêcher la décision du gouvernement marocain", ont écrit les eurodéputés, rappelant l'illégalité et l'immoralité de traduire des civils devant des tribunaux militaires".
Les eurodéputés, représentant les quatre groupes parlementaires différents en Espagne, au Portugal, en Allemagne, Chypre, la France, la Suède, l'Irlande, le Danemark, la Grèce, Royaume-Uni, la Slovénie, l'Italie et la Belgique ont demandé également, Catherine Ashton "d'intervenir pour la libération inconditionnelle de tous les prisonniers politiques sahraouis incarcérés par le Maroc ".
"Nous vous demandons d’exercer des pressions contre le Maroc afin de mettre un terme aux violations graves et systématiques des droits de l'homme du peuple sahraoui dans les territoires occupés du Sahara Occidental", a conclu la lettre. (SPS)
020/090/TRD 251900 JAN 013 SPS