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Le président de la République appelle l’ONU à une intervention "urgente" pour la libération des prisonniers politiques sahraouis à Salé (Maroc)

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Bir Lahlou (territoires libérés), 11 Sept 2012 (SPS) Le président de la République, SG du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz a appelé le SG de l'ONU, Ban Ki-moon, à intervenir "d'urgence" pour la libération immédiate et inconditionnelle des prisonniers politiques sahraouis incarcérés à la prison de Salé 2 et tous les autres qui croupissent encore dans les prisons marocaines.

Dans une lettre adressée mardi au SG de l’ONU, le Chef de l’Etat a regretté que le gouvernement marocain ait annoncé le 31 août dernier, la date du  24 octobre 2012 pour le procès des 23 prisonniers politiques sahraouis dans la prison de Salé devant le tribunal militaire. "Une décision injuste et contraire aux principes du droit international humanitaire", a estimé le président Mohamed Abdelaziz.

"Ces développements dangereux reflètent le mépris du gouvernement marocain de la légitimité internationale, des valeurs et idéaux de l'humanité, en déclarant traduire des civils pacifiques, des militants des droits de l'homme innocents devant le tribunal militaire, simplement pour avoir exprimer leur attachement au droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination, reconnu par la communauté internationale et réaffirmé par les différentes résolutions de l’AG et du Conseil de sécurité de l’ONU", a ajouté le président de la République.

Il a en outre dénoncé la détérioration de la situation des prisonniers politiques sahraouis "constamment exposés aux différentes formes de torture physique et psychologique et contraint à signer des procès verbaux préparés à l’avance".

 Le Chef de l'Etat a réitéré la nécessité de la mise en place sans plus tarder d'un mécanisme onusien pour la surveillance et la protection des droits de l’Homme au Sahara occidental pour permettre à la Minurso de remplir ses fonctions, l'organisation d'un référendum sur l'autodétermination du peuple sahraoui et la protection la surveillance des droits de l'homme.

 Il a enfin appelé la communauté internationale "à exercer toutes les pressions et les sanctions nécessaires contre le gouvernement marocain pour qu’il se conforme aux exigences de la légitimité internationale, arrêter le pillage des richesses naturelles du peuple sahraoui, démanteler le mur de honte marocain et divulguer le sort de plus de 651 disparus sahraouis aux mains du Maroc depuis son occupation illégale du Sahara Occidental, le 31 octobre 1975. (SPS)

020/090/100 121030 SEPT 012 SPS