Chahid El Hafed ( camps de refugiés sahraouis), 06 mar 2012 (SPS) Le Croissant Rouge Sahraoui (CRS) a tiré la sonette d'alarme en raison de la réduction de l'aide humanitaire destinée aux réfugiés sahraouis à cause de la crise économique mondiale, dans un communiqué de CRS dont une copie est parvenue à SPS.
"Cette année, les aides humanitaires accordée par les provinces espagnoles qui sont les principales sources des aides humanitaires destinée aux camps de réfugiés sahraouis, ont été réduite à cause de la crise financière internationale, ce qui a influencé négativement sur la nutrition, la santé, l'éducation, les transports, l'hygiène et d'autres programmes dont les vacance des enfants, les projets des jeunes et des femmes", a précisé le communique.
La déclaration a révélé que selon les résultats préliminaires la mission d'évaluation conjointe du Haut Commissariat pour les réfugiés et le Programme alimentaire, l’aide destinée aux réfugiés sahraouis ne couvre que 30% des besoins humanitaires estimée à 8 millions de dollars, alors qu’elle nécessite au moins 32 millions de dollars.
Le CRS a souligné que la situation s'est "aggravée" après le phénomène de la sécheresse qui frappait la région depuis 3 ans et qui a touché une grande partie des cheptels, la seule source de vie pour les nomades sahraouis.
Il a également mis en garde contre la "détérioration" de la situation humanitaire dans les camps de réfugiés sahraouis, appelant la communauté internationale, les pays donateurs, les agences des Nations Unies, les ONG et les groupes de la société civile à fournir plus d'aide humanitaire aux réfugiés sahraouis pour répondre à un minimum aux premières nécessités, surtout qu’ils dépendent entièrement de l'aide humanitaire internationale, a ajouté la même source .
Une étude menée par le Haut Commissaire des réfugiés et le Programme alimentaire mondial en octobre 2010, avait enregistré la malnutrition chronique parmi les enfants de moins de cinq ans s'élève à environ 30%, la proportion de l'anémie chez les femmes alaitantes environ 67%, et presque 55% chez les femmes enceintes, alors que chez les femmes en âge de procréativité l'anémie est estimée à 50%. Ils ont, en outre, souligné que les taux d'infection de maladies chroniques comme l'hypertension artérielle du diabète continue d'augmenter, rappelle-t-on. (SPS)
093/090/TRD 061516 MAR 012 SPS