Ce groupe a été arrêté après le démantèlement par les forces d’occupation marocaines du camp de Gdeim Izik. Il a été l’objet de tortures et mauvais traitements dans les prisons marocaines où ils avaient mené plusieurs grève de la faim pour réclamer leur droit à un procès civil équitable où leur libération immédiate, selon la même source.
Le Codesa a dénoncé l’arrestation de ces prisonniers politiques pendant plus d’un an sans jugement, estimant leur jugement devant une cour martiale "est en violation des normes d’équité et des pactes internationaux des droits de l’Homme dont le Maroc est signataire".
L’ONG sahraouie a également exprimé sa solidarité avec tous les prisonniers politiques sahraouis qui croupissent encore dans les prisons marocaines, ainsi que leurs familles et les victimes de la répression et des violations des droits humains commises par l’Etat marocain.
Elle a enfin appelé à "la libération immédiate de tous les défenseurs des droits humains et des prisonniers politiques sahraouis qui se trouvent dans les prisons marocaines et la mise en place d’un mécanisme onusien pour la protection et la surveillance de la situation des droits de l’Homme au Sahara occidental".
Plusieurs organisations, associations et comités des droits de l’Homme nationales et internationales avaient appelé le Maroc à garantir les procès équitables à ces prisonniers politiques sahraouis devant un tribunal civil, rappelle-t-on. (SPS)
02/090/TRD 071313 JAN 012 SPS