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"Le futur gouvernement espagnol est appelé à assumer ses responsabilités politiques et morales envers le peuple sahraoui" (MAE)

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Tifariti (territoires libérés), 19 déc 2011 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, a demandé au parti populaire (PP) qui a remporté les élections générales en Espagne, en novembre dernier " à assumer les responsabilités politiques et morales de l’Espagne envers le peuple du Sahara occidental, qui demeure la puissance administrative du territoire, selon le droit international.

Le chef de la diplomatie sahraouie a demandé au futur gouvernement espagnol à " revoir la position adoptée par le président du gouvernement sortant, José Luis Rodriguez Zapatero envers le Sahara occidental", appelant également à la reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), dans une interview à l’agence espagnole, Efe, en marge des travaux du congrès du Front Polisario.

Le gouvernement de Zapatero a soutenu la démarche marocaine et confisqué le droit des Sahraouis à l'indépendance, a déploré Ould Salek.

"L’Espagne est responsable de la division du territoire du Sahara occidental et le martyre de son peuple depuis 1975", a souligné Ould Salek, selon la même source, insistant qu'elle (l’Espagne) doit "agir au sein de l'ONU pour faire valoir les droits du peuple sahraoui".

S'agissant de l'enlèvement des trois humanitaires européens des camps de réfugiés le 22 octobre dernier, Ould Salek a déclaré qu'"il s'agissait d'une opération terroriste et une agression contre le peuple sahraoui".

"C’est une tentative d'isoler les réfugiés sahraouis du monde, alors que nos amis espagnols sont venus en grand nombre ces dernières semaines" pour soutenir le peuple sahraoui, a-t-il dit, assurant que "la libération des otages sains et saufs est une priorité pour le gouvernement de la RASD".

Par ailleurs, le ministre sahraoui a indiqué que "le processus des négociations avec le Maroc se trouve dans l’impasse en raison des obstacles dressés par le Maroc avec la complicité de son allié la France ".

Le Front Polisario a préféré la voie pacifique, a-t-il rappelé sans écarter l’option de retour aux armes si cela s’avère nécessaire", a conclu Ould Salek selon la même source. (SPS)

020/090/TR 201159 DEC 011 SPS