Alger, 26 nov 2011 (SPS) Le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek a affirmé, jeudi, que l'intégration des territoires sahraouis aux autres régions du Maroc dans le cadre des législatives marocaines "n'a pas de base légale".
Invité de l'émission "Dayf Eddahira" de Radio Algérie Internationale, M. Ould Salek a indiqué que "toute action politique ou socio-économique dans les régions sahraouies occupées par le Maroc n'a pas de base légale" rappelant que le président sahraoui avait adressé un message aux Nations unies "leur demandant d'assumer pleinement leur responsabilité vis-à-vis de cette violation que commet le Maroc dans le cadre de son processus électoral".
"Une telle attitude dénote de l'obstination du Maroc et de son mépris du Droit et la Légalité internationaux", a martelé M. Ould Salek imputant au Conseil de sécurité et à sa mission, la Minurso, la responsabilité de "ce dépassement dangereux qui prouve encore une fois l'absence de toute volonté du Maroc d'aboutir à une solution politique de la cause sahraouie".
Dans ce contexte, le ministre sahraoui a précisé que les postions et les pratiques marocaines contre le peuple sahraoui "ne changent pas la nature du conflit ni celle du problème" affirmant que "les électeurs dans les territoires occupés sont des marocains et non des sahraouis".
"Les sahraouis refusent toute participation à ces élections dont les résultats resteront nuls tant que les Nations unies et la communauté internationale ne reconnaissent pas une souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental", a-t-il ajouté.
Au volet richesses naturelles, Ould Salek a indiqué que "plusieurs pays et parlementaires européens ont déposé des dossiers auprès de l'Union européenne (UE) pour exprimer leur rejet de la poursuite de l'exploitation et de la spoliation des richesses du peuple sahraoui". (SPS)
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