Bir Lehlu (territoires libérés), 17 nov 2011 (SPS) Le président de la République, Mohamed Abdelaziz a demandé jeudi au Haut Représentant de l'Union européenne aux affaires étrangères et à la sécurité, Catherine Ashton, d'intervenir en "urgence" pour sauver la vie des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim la prison marocaine de Salé depuis le 31octobre dernier.
Le président Mohamed Abdelaziz a mis en garde contre "la détérioration de l’état de santé" des prisonniers politiques sahraouis et les "conséquences graves, dont seul, le gouvernement marocain assume l’entière responsabilité".
Il a également appelé le Maroc à répondre aux revendications légitimes des prisonniers politiques, à savoir "leur libération immédiate ou un procès équitable" pour mettre fin à cette "illégale et immorale" situation.
Pour le président de la République, la situation sanitaire de ces prisonniers politiques s’aggrave du jour au jour, regrettant que les autorités continuent à négliger les revendications de ces militants sahraouis des droits humains menacés d’être traduits devant une cour martiale.
Il a également déploré "la passivité de l'Union européenne quant aux violations marocaine des droits humains contre les civils sahraouis au Sahara occidental, un territoire en vertu du droit international est sous la responsabilité de l'ONU en attente de sa décolonisation par la voie d’un référendum.
Le président Mohamed Abdelaziz a réitéré son appel à imposer les sanctions nécessaires contre le Maroc pour la libération des prisonniers politiques sahraouis, et la clarification du sort des sahraouis plus de 651 disparus et 151 prisonniers de guerre aux mains du Maroc.
Il a également demandé l'extension des prérogatives de la Mission pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) à la protection et la surveillance des droits humains au Sahara occidental. (SPS)
020/090/TRD 181500 NOV 011 SPS