Banjul (Gambie), 03 nov 2011 (SPS) La Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) s’est dite "préoccupée" par l’impact négatif que ces enlèvements auront sur les réfugiés qui bénéficient actuellement de l’assistance des organisations caritatives.
A cet égard, la Commission condamne ces actes dans les termes les "plus sévères" et exige la libération immédiate et sans conditions de ces otages, a précisé un communiqué parvenu à SPS.
La Commission africaine réaffirme également son appui aux organisations humanitaires, aussi bien locales qu’internationales, qui fournissent une aide aux réfugiés des camps sahraouis, abritant essentiellement des femmes, des enfants et des personnes âgées, et les encourage à poursuivre et à intensifier leurs efforts dans ce sens.
La CADHP réunie à l’occasion de sa 50ème Session ordinaire, qui se tient du 24 octobre au 05 novembre 2011, à Banjul, avait reçu une correspondance de la République arabe sahraouie démocratique indiquant que trois travailleurs humanitaires européens ont été enlevés, le 22 octobre 2011, des camps de réfugiés sahraouis, par un groupe terroriste armé, a rappelé la même source.
Il s’agit de : Mme Ainoa Fernandez de Rincon, de nationalité espagnole qui travaille pour l’Association des Amis du Peuple sahraoui à Extremadura, en Espagne, M. Enric Gonyalons, également de nationalité espagnole et employé de l’ONG espagnole Mundubat et Mme. Rosella Urru, de nationalité italienne et travaillant pour l’ONG italienne CISP, rappelle-t-on. (SPS)
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