New York, 08 juin 2011 (SPS).- Le Front Polisario et le Maroc ont décidé de reprendre les négociations informelles dans la deuxième quinzaine du mois de juillet prochain, a annoncé l’Envoyé Personnel du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, après la conclusion mardi du septième round célébré à Manhasset.
"A la fin de la réunion, chaque partie a continué à rejeter la proposition de l’autre comme base unique des négociations à venir », a souligné Ross rappelant que “comme à l’occasion des réunions informelles précédentes, les discussions ont eu lieu dans une atmosphère d’engagement sérieux, de franchise et de respect mutuel".
Ross a indiqué que “les deux parties ont poursuivi l’approfondissement de la discussion » de leurs propositions "afin de trouver une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies" tout comme "elles ont souligné le rôle central du processus de négociation et ont aussi discuté des nouvelles idées énoncées par le Secrétaire général au paragraphe 120 de son rapport (S/2011/249) ci-joint et endossées par le Conseil de sécurité.
" Comme convenu à Malte, les parties ont également entamé une discussion sur la manière d’aborder les sujets de discussion agréés, à savoir les ressources naturelles et le déminage, et ont demandé l’assistance des Nations Unies pour proposer un cadre de réflexion pour les échanges à venir" a-t-il ajouté.
Pour rappel, dans son dernier rapport présenté au Conseil de Sécurité, le SG de l’ONU avait conclu que "les sentiments de la population du Sahara occidental, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du territoire, au sujet du statut final de ce dernier, sont plus que jamais au cœur même de la recherche d’un règlement juste et durable" rappelant que "ces sentiments demeurent inconnus" et que "si l’on aboutit à un statut final au sujet duquel la population n’a pas exprimé ses vues clairement et de manière convaincante, on risque de créer de nouvelles tensions au Sahara occidental et dans la région".