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Le gouvernement américain sollicite l’aide de l’Algérie pour parer contre les trafiquants

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Des spécialistes de lutte contre le commerce illégal d’armes, au gouvernement américain, ont sollicité l’aide des services de sécurité algériens dans l’enquête sur le trafic des pièces de rechanges et d’armes via le grand Sahara pour les forces alliées à Kadhafi. Les américains ont besoin, selon nos sources, de l’expérience des services de sécurité algériens dans la lutte antiterroriste et le trafic dans le grand Sahara afin de traquer les trafiquants d’armes depuis et en destination de la Libye.

Une délégation américaine de haut niveau a rendu visite à plusieurs pays africains, dont l’Algérie, et apporté des renseignements relatifs au trafic d’armes et de munitions et du matériel militaire vers la Libye, via les ports de l’Afrique de l’Ouest. Une source sécuritaire de haut niveau a, également, expliqué que les services de sécurité des Etats-Unis et de l’Europe ont demandé, mi juin, aux pays voisins de la Libye et pays du Sahel et du Ouest Afrique, ainsi qu’à l’Algérie de renforcer le contrôle sur leurs frontières et ports, afin de parer le chemin aux trafiquants d’armes et équipements militaires sophistiqués vers les forces de Kadhafi ou aux insurgés Libyens. Selon quelques renseignements dont nous disposons, les Etats-Unis et pays de l’Alliance Atlantique ont présenté aux pays concernés une liste de noms de 80 personnes de nationalités américaine, Russe, Chinoise, Israélienne et Libanaise, soupçonnés être des trafiquants d’armes connus à l’échelle internationale et qui font dans le trafic d’ armes en Afrique.

Les observateurs des questions sécuritaires pensent que les trafiquants d’armes emprunteront les mêmes parcours que ceux des trafiquants de drogues et cigarettes dans le Sahel. Ils craignent, également, que l’acheminement illégal d’armes vers la Libye détériore d’avantage la situation sécuritaire au Sahel.