Madrid, 27 avr 2017 (SPS) Le parlement de Galice (nord ouest de l’Espagne) a réitéré mardi son engagement pour la cause sahraouie par le biais d’une déclaration officielle présentée par son président Miguel Angel Santalices.
Dans cette motion de soutien, le parlement de Galice souligne affiche son intention de rejoindre le mouvement de solidarité avec le Sahara occidental qui a passé des années à exiger une solution politique juste , durable et mutuellement acceptable par le biais d’un référendum d’autodétermination qui permettra de mettre fin au conflit du Sahara occidental.
Par ailleurs, le parlement de la communauté autonome de Galice a rappelé, dans sa motion, le récent arrêt de la Cour de justice européenne qui a clairement signifié que le territoire sahraoui ne fait pas partie du Maroc et que ce dernier n’a aucune souveraineté sur lui et que l’accord commercial entre l’Union européenne et le Maroc n’est pas applicable pour le Sahara occidental.
Pour ce faire, le président de ce parlement galicien a exprimé son inquiétude au sujet de l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental par les entreprises européennes et son aspect illégal sans le consentement du peuple sahraoui. Il (président du parlement de Galice) a appelé par ailleurs les entreprises européennes, espagnoles et galiciennes à agir conformément au droit international et européen et à cesser toutes les activités qui peuvent favoriser la perpétuation de l’occupation marocaine du Sahara occidental et l’exploitation de ses ressources naturelles, en demandant instamment à toutes les autorités à mettre en oeuvre la législation en vigueur, sur la base du récent arrêt de la CJUE .
Dans le même texte, le parlement de Galice a rappelé que ce jugement est exécutoire par les autorités européennes et par l’Etat espagnol et "il est un devoir en plus de le respecter, de le faire connaître au public pour une application correcte". Le même document souligne la responsabilité historique, juridique et morale envers le peuple sahraoui de l’Etat espagnol qui n’a pas achevé le processus de décolonisation du Sahara occidental.
Par ailleurs, a-t-on ajouté, la communauté internationale doit se conformer à la résolution 2285 du Conseil de sécurité des Nations unies d’avril 2016, qui appuie une solution politique au conflit qui contribuera à son tour à la stabilité et à la sécurité de la région.
Divers parlements régionaux espagnols ont approuvé ces dernières semaines des déclarations institutionnelles demandant le respect et l’application du récent arrêt de la Cour de justice de l’Union européen, qui a clairement signifié que l’accord commercial entre l’UE et le Maroc n’est pas applicable au Sahara occidental.
Les parlements d’Aragon, des îles Baléares, de Navarre, du pays basque, des îles Canaries outre des conseils municipaux et des organisations professionnelles comme la confédération intersyndicale avaient demandé, dans leurs déclarations institutionnelles, des entreprises européennes ainsi que du gouvernement espagnol de respecter et appliquer l’arrêt de la CJUE , tout en appuyant la solution politique au conflit du Sahara occidental selon la légalité internationale prévoyant un référendum d'autodétermination qui devant permettre au peuple sahraoui de décider librement et démocratiquement de son avenir. (SPS)
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