Alicante (Espagne) 19 juillet 2011 (SPS) - L'Université d'Alicante, a organisé hier un cycle de formation destiné à promouvoir le débat sur l'évolution de la situation au Sahara occidental et la position prise par l'Espagne, dans le but d’aporter des solutions à un problème qui se trouve stagné depuis des décennies.
Exprimant sa conviction que la solution passe par l'intervention de la communauté internationale, Felipe Briones, procureur anti-corruption de la ville d’Alicante et secrétaire général de l'Association internationale des juristes pour le Sahara occidental, a affirmé que "les dirigeants de l'Union européenne ne savent pas ce qui se passe réellement là-bas. C'est le seul cas mondial de ghetto qui ferme l'accès aux relations politiques, à la presse libre et aux ONG’s. Nous travaillons pour recueillir le soutien des pays d'Afrique du Nord. "
«Si à un peuple tourmenté l’on donne une seule minute pour exprimer son opinion, il va toujours se prononcer pour sa liberté", a déclaré M. Briones au sujet du référendum d'autodétermination pour le peuple sahraoui en attente depuis plus de 36 ans et pour lequel s'est récemment engagé le Parti populaire espagnol.
Les thèses de Briones sont partagées par Jaume Ferrer, professeur à l’Université d’Alicante et directeur du cours. Cet expert en droit et relations internationales apporte également son avis sur la résolution du conflit: «Cela dépend beaucoup de la politique intérieure du Maroc, qui utilise toujours le Sahara pour unir son peuple." (SPS)