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Le Comité algérien de solidarité avec le peuple sahraoui plaide devant l'ONU pour la tenue d'un référendum d'autodétermination

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Nations (New York), 06 oct 2011 (SPS) Le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) a plaidé mercredi à l'ONU pour la tenue d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental et appelé au respect des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés.

La délégation algérienne, composée du vice-président du CNASPS, M. Said Ayachi, et la secrétaire générale de l'Union nationale des femmes algériennes (UNFA), Mme Nouria Hafsi, a été auditionnée lors des débats de la 4e Commission de l'ONU chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, dont les travaux avaient été entamés lundi au siège des Nations unies à New York.

Dans son intervention, M. Ayachi a rappelé "les violations massives et répétées des droits de l'homme par l'administration marocaine d'occupation" dans les territoires occupés du Sahara occidental.

A ce propos, il a relevé que les dossiers de ces violations sont "dûment documentés et vérifiés par Amnesty International, Human Rights Watch et une mission du Parlement européen".

En conséquence, il a souligné la nécessité incontournable de protéger et de faire respecter les droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental et "l'urgence de défendre tout un peuple en danger réel".

Sur ce point, il a soutenu que le mécanisme adéquat et rapide pour faire respecter ces droits est l'élargissement du mandat de la MINURSO (Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental) à la surveillance des droits de l'homme, qui est "une démarche reconnue salutaire mais qui s'est heurtée au veto de la France, membre permanent du Conseil de sécurité".

Pour M. Ayachi, "seule l'application immédiate des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité recommandant l'organisation d'un référendum transparent et loyal sous supervision des Nations unies pourra permettre au peuple sahraoui le plein exercice de son droit inaliénable à l'autodétermination et pouvoir choisir librement son destin".

Pour sa part, Mme Nouria Hafsi a attiré l'attention de l'assistance sur "la situation lamentable de la femme sahraouie, chassée de son pays ou opprimée dans les territoires occupés".

Pire encore, a-t-elle déploré devant la Commission de l'ONU, la femme sahraouie est "exposée à des carences alimentaires qui hypothèquent gravement son état de santé alors qu'elle subit les pires tortures par l'administration marocaine dans les territoires occupés".

Mme Hafsi a été mandatée par l'Organisation pour le renforcement des capacités et du leadership des femmes africaines (WAELE) pour transmettre en son nom, devant la Commission de décolonisation de l'ONU, un témoignage de dénonciation de la situation de la femme sahraouie dans les territoires occupés du Sahara occidental.

Lors de ces débats de la 4ème Commission, plusieurs pays et personnalités ont réaffirmé leur ferme soutien à tous les efforts pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable, juste et durable qui permette l'exercice de droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental qui demeure encore le dernier territoire colonisé en Afrique.

Les débats de la 4ème Commission de l'ONU sur les questions de décolonisation prendront fin vendredi prochain et devront être suivis par l'adoption, entre autres, d'un projet de résolution sur la question du Sahara occidental, qui sera soumis à l'Assemblée générale de l'ONU en novembre ou décembre prochain.

Cinquante ans après l'adoption par l'Assemblée générale de la résolution 1514 relative à l'application de la "Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux", le monde dénombre actuellement 16 territoires non-autonomes, dont celui du Sahara occidental, ont regretté plusieurs délégations lors de ces débats. (SPS)

020/090/700 061010 OCT 011 SPS