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L'ouverture de "consulats" dans les territoires sahraouis occupés ne changera pas la position de l'ONU vis-à-vis de la question sahraouie

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New York (Nations-Unies), 30 oct 202 (SPS) Le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric a déclaré, jeudi, que l'ouverture de "consulats" dans les territoires sahraouis occupés ne changera pas la position de l'organisation internationale vis-a-vis de la question sahraouie.
Dans une déclaration, jeudi, à la presse, M. Dujarric a souligné que la position des Nations Unies vis-à-vis de la question sahraouie a été constamment définie par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres dans ses précédents rapports, stipulant que le territoire sahraoui figure, tel que mentionné dans le dernier rapport, sur la liste des territoires non autonomes, en attendant l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale, connue par Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux.
La déclaration du porte-parole du SG de l’ONU intervient en réponse à une question sur la violation du Droit international en Palestine et au Sahara Occidental, et il s’agit pour cette dernière de l’ouverture de consulats dans les territoires occupés par le Maroc.
A cet effet, M. Dujarric a précisé que la position des Nations Unies "n’a jamais changé, et a été réaffirmée à plusieurs occasions, ainsi que dans les rapports et décisions officielles de l’Organisation".
Cependant, M. Dujarric n’a pas donné de plus amples détails à ce sujet ni sur d’éventuelles mesures prévues contre ces parties impliquées dans la violation du Droit international au Sahara Occidental, d’autant que le front Polisario a adressé une lettre au Secrétaire général de l’ONU et au Conseil de sécurité international sur ces actes provocateurs qui ne feront que creuser le faussé entre les parties au conflit, au moment où l’organisation onusienne est appelée à accélérer la désignation d’un nouvel émissaire au Sahara Occidental, en remplacement de Horst Kohler pour poursuivre le processus politique qui s’avère désormais un impératif, face à l’escalade dans les territoires occupés.
Pour les Nations Unies, la question sahraouie est une question de décolonisation, inscrite à son ordre du jour depuis 1963, et dont le règlement passe par l’accès du peuple sahraoui à son droit à l'autodétermination et à l’indépendance.
Le représentant du Front Polisario chargé de l'Europe et de l'Union européenne, Oubi Bouchraya Bachir, avait affirmé, jeudi, que le Maroc qui incite des pays à ouvrir des "consulats" dans les villes sahraouies occupées, "viole d'une manière flagrante" toutes les lois dans une démarche reflétant "l'échec cuisant" du Royaume qui peine à obtenir des acquis sur le plan multilatéral.
Le gouvernement sahraoui avait dénoncé l'ouverture par les autorités d'occupation marocaines de ce qu'elles appellent de nouveaux "consulats" pour trois pays africains dans les territoires occupés du Sahara occidental, appelant l’ONU et le Conseil de sécurité à prendre des mesures pratiques pour "mettre fin à cette nouvelle et grave provocation". (SPS)
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