PARIS, 28 déc 2011 (SPS) - Près de 900 sites industriels ont été fermés en Francedepuis 2009 et environ 100.000 emplois industriels ont été perdus durant lamême période, selon une étude publiée mercredi par le journal Les Echos.
Quelque 400 de ces entreprises ont été réalisées en 2009, année où lacrise a été la plus forte et où l'emploi industriel a connu une véritable saignée.Mais 200 sites ont encore fermé en 2011.
Sur cette période de trois ans, 879 sites ont fermé et 494 nouveaux sitesont été créés, ce qui laisse donc un solde négatif de 385 usines en moins, ditl’étude.
La "désindustrialisation s'annonce comme un thème majeur pour la présidentiellede 2012, alors que le taux de chômage est au plus haut depuis 1999, une situationparmi les plus graves de la zone euro", commente l’étude qui précise que lephénomène touche des sites emblématiques comme le sidérurgiste Arcelor Mittalen Moselle, mais aussi des petites et moyennes entreprises (PME) comme uneusine de boites de conserves en Corrèze.
Le bilan final est d'environ 100.000 emplois perdus, selon l’étude. Laperspective reste négative en 2012 avec une entrée en récession annoncée del'économie française et des perspectives internationales médiocres.
En termes d'emplois, cette évolution est qualifiée de "désastreuse". Lerecul de l'emploi n'est pas nouveau.
Rien qu'entre 2000 et 2010, 500.000 postes ont été perdus dans ce secteur.Mais la crise de 2008-2009 a là encore, parallèlement aux fermetures d'usines,accéléré le processus.
Si le luxe, l'aéronautique et l'agroalimentaire s'en sortent mieux, lescréations d'emplois enregistrées dans ces branches ne suffisent pas à compenserles pertes enregistrées ailleurs, notamment dans l'automobile, estime cetteétude. (SPS)
700/062