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L'Union des étudiants sahraouis lance une campagne de solidarité avec leurs camardes en détention

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Chahid El-Hafedh, 11 juin 2022 (SPS) L'Union des étudiants sahraouis (UESARIO) a annoncé le lancement d'une campagne internationale de solidarité avec les étudiants sahraouis arbitrairement arrêtés par les autorités d'occupation marocaines, indique samedi un communiqué de l'Union.
"Cette campagne de solidarité vise à faire la lumière sur le cas du groupe d'El Ouali et des étudiants arrêtés en septembre 2021 et avril 2022, en particulier sur le cas de l'étudiant sahraoui Mohamed Layichi qui a engagé une grève de la faim ouverte depuis le 13 mai, pour protester contre ses conditions misérables et les mauvais traitements infligés par les autorités pénitentiaires et l'occupation marocaine", précise l'UESARIO.
Selon le document, "l'UESARIO demande la libération immédiate de tous les étudiants sahraouis dans les prisons marocaines, et appelle les étudiants du monde entier à montrer leur solidarité avec Mohamed Layichi et ses camarades".
"L'UESARIO demande également à tous les étudiants du monde entier de montrer leur solidarité avec les étudiants sahraouis dans leur droit légitime à l'éducation, la liberté d'expression et au droit à l'autodétermination", ajoute la même source.
L'Union des étudiants sahraouis rappelle que "Mohamed Layichi et Hassan Allouad, deux figures connues du mouvement estudiantin sahraoui, ont été arrêtés le lundi 25 avril 2022 par des officiers en civil au campus d'Agadir".
Le motif invoqué par les autorités marocaines pour l'arrestation des deux militants était une soi-disant "possession d'armes". "Cependant, la seule raison de leur arrestation reste leur activisme en tant qu'étudiants sahraouis", s'indigne l'UESARIO, qui fait observer, dans le même contexte, qu'"auparavant, six autres étudiants sahraouis - Abdelmoula El Hafidi, Aziz El Ouahidi, Mohammed Dadda, Elkantaoui Elbour, Alhoussain Albachir Ibrahim et Jamal Arouch - étaient détenus comme prisonniers politiques dans les prisons marocaines. Ils purgeaient des peines de prison de 1 à 12 ans comme punition pour leur activisme étudiant". (SPS)
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