Chahid El Hafed,(camps des réfugiés) ,14 fev 2012 (SPS) Le gouvernement de la RASD a exprimé mardi sa volonté de coopérer pleinement et de manière "sérieuse et constructive" en vue de faire aboutir les aspirations des peuples du Maghreb arabe, estimant "que toute construction de l'UMA devrait prendre en considération le respect du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance".
Réuni mardi sous la présidence du chef de l'Etat, Mohamed Abdelaziz, le Conseil des ministres a examiné plusieurs sujets, notamment les derniers développements de l'Intifada pacifique dans les territoires occupés et dans le sud du Maroc, les conférences politiques pour les élections du Conseil national, le projet de programme du gouvernement pour 2012, la commémoration du 36ème anniversaire de proclamation de la RASD et la nouvelle édition du Sahara Marathon.
Il a condamné la répression exercée par les autorités marocaines contre les citoyens sahraouis sans défense dans les territoires occupés du Sahara occidental et les agressions à l'encontre des prisonniers politiques sahraouis, notamment le groupe de Gdeim Izik et ceux des évènements de la ville occupée Dakhla.
Le Conseil des ministre a appelé la communauté internationale à "prendre immédiatement les mesures et les sanctions nécessaires contre le Maroc pour l'amener à arrêter ses violations des droits de l'homme contre les Sahraouis".
Il a également réitéré l'appel à l’ONU sur la nécessité d'élargir les pouvoirs de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO), à la protection et la surveillance de la situation des droits de l'homme, en attente du parachèvement du processus de décolonisation du territoire.
Le Conseil des ministres a demandé la libération "immédiate et sans conditions" de Yahya Mohamed Hafed Iaaza condamné à 15 ans de prison ferme et tous les détenus politiques sahraouis qui croupissent encore dans les prisons marocaines, faire la lumière sur le sort de plus de 651 sahraoui disparus et le démantèlement du mur de la honte qui divise le Sahara Occidental et son peuple en deux parties.
Il a enfin appelé à mettre un terme au pillage des ressources naturelles sahraouies par l'occupation marocaine, exhortant l'Union européenne et les pays du monde à s'abstenir de signer tout accord avec le Royaume du Maroc incluant les eaux territoriales sahraouies. (SPS)
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