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Sahara occidental: Kohler suggère des négociations directes et sans pré-conditions courant 2018

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New  York, 22 mars 2018 (SPS) L’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, Horst Kohler, a évoqué mercredi devant le Conseil de sécurité l’objectif de sa médiation qui est de tenir des négociations directes et sans pré-conditions entre le Front Polisario et le Maroc dans le courant de l’année 2018.
Selon des sources proches du dossier, M. Kohler a informé le Conseil de sécurité de son objectif de tenir ces négociations cette année, même s’il a reconnu que ces pourparlers "ne sont pas une fin en soi" car ils exigent "la bonne volonté" des parties au conflit et leur engagement à y prendre part "sans pré-conditions".
L’émissaire onusien a fait part également de sa volonté de poursuivre ses consultations élargies et envisage à cet effet de rencontrer les membres du Conseil de sécurité, selon les premiers éléments qui ont filtré de son premier briefing devant cet organe onusien.
M. Kohler, qui a reçu mercredi le soutien du Conseil de sécurité pour poursuivre sa mission de médiation, a affirmé qu’il allait "continuer sur sa lancée" et maintenir son approche de travail qui consiste à élargir le cercle de médiation pour ce conflit.
Le médiateur allemand compte aller de l’avant dans sa mission de médiation malgré les tentatives du Maroc de perturber ses efforts, avançant que le règlement de ce conflit est du ressort exclusif du Conseil de sécurité, où il jouit du soutien inconditionnel de la France.
D’ailleurs, la France a manœuvré mercredi pour empêcher le Conseil de sécurité de souligner l’importance des autres parties consultées par Kohler dans le cadre de la relance du processus onusien.
Dans les premiers éléments de la déclaration préparée pour diffusion après cette réunion d'information sur le Sahara occidental, les membres du Conseil de sécurité ont "souligné l’importance de ceux contactés par l’envoyé personnel" en référence aux différentes parties consultées par Kohler, depuis janvier, et qui inclut, entre autres, les parties au conflit, les pays voisins, l’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE).
Or cette référence n'a pas été retenue dans la déclaration finale lue hier à la presse par le président du Conseil de sécurité, le néerlandais Jan Gustaaf Van Oosterom.
"Le Conseil de sécurité a accueilli avec satisfaction la présentation de l’envoyé personnel sur ses récentes rencontres bilatérales avec les parties (au conflit) et les pays voisins", a indiqué le Conseil de sécurité dans sa déclaration diffusée à l'issue de cette réunion. (SPS)
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