Chahid El Hafed, 08 novembre 2013 (SPS) Le ministre des affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Essalek a fermement dénoncé la politique belliqueuse du Maroc et la volonté de celui-ci de se soustraire à ses engagements internationaux, .
Dans une déclaration à l’SPS, le ministre des affaires étrangères a considéré "le discours du Roi du Maroc dénote par sa tonalité comme dans son contenu d´une angoisse certaine des autorités marocaines face à l´isolement croissant des thèses expansionnistes et aux déboires que ne cesse de connaitre leur occupation illégale du Sahara occidental" .
M. Ould Salek a appelé la communauté internationale à exiger l´arrêt de la répression et la protection des droits de l´homme au Sahara occidental et à sauver le processus de paix en garantissant l´exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l´autodétermination.
"Il est évident que la vaillante résistance pacifique dans les territoires occupés du Sahara occidental qui s´affirme et gagne de plus en plus en ampleur et en profondeur, ce malgré la répression implacable, contrarie les desseins coloniaux du Maroc et déconcerte les décideurs du Royaume", a-t-il indiqué.
Le responsable de la diplomatie sahraouie a souligné que " le Roi du Maroc préfère, encore une fois, jeter l´anathème sur les victimes et accuser arbitrairement des pays et des parties tierces de ses déconvenues. Ainsi, tous ceux qui témoignent en exprimant leur attachement aux valeurs de transparence et des droits de l´homme au Sahara occidental sont iniquement vilipendés par sa Majesté : le corrupteur pense que tout le monde est corrompu".
"Plutôt que de s´en remettre à l´arbitrage international en coopérant loyalement avec les efforts des Nations Unies pour le parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental, le Maroc continue à dresser les obstacles devant les initiatives onusiennes de paix", a ajouté la même source.
"Se prévalant de thèses anachroniques, le Maroc entretient en permanence une politique délibérée de tension et de provocation dans la région", a conclu M. Ould Salek. (SPS)
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