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La communauté internationale interpellée pour mettre fin aux violations des droits de l'homme au Sahara occidental (afapredisa)

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SHAHID EL HAFEDH, 9 nov 2013 (SPS) - L'association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (Afapredisa) a dénoncé "énergiquement" les violations des droits de l'homme perpétrées par le Maroc à l'encontre des civils sahraouis et a lancé un appel "urgent" à la communauté internationale pour agir et mettre un terme à la répression marocaine dans les territoires occupés du Sahara occidental.

Réagissant au discours du roi Mohamed VI "à l'occasion de la tristement
célèbre marche noire qui a servi de couverture pour mener un véritable génocide contre le peuple sahraoui", l'association a fait remarquer, dans une déclaration écrite publie samedi , que les violations dénoncées par les ONG des droits de l'homme, par les Nations unies, l'Union africaine et l'Union européenne "ne représentent qu'une infime partie des graves atteintes auxquelles est soumis le peuple sahraoui".

Elle a, dans ce contexte, demandé l'élargissement du mandat de la Minurso pour qu'elle puisse "protéger les droits de l'homme au Sahara occidental".

Selon l'association sahraouie, les déclarations du roi du Maroc sont la "démonstration que nous avons affaire à une déraison qui nous fait craindre le pire en ce qui concerne la population civile sahraouie, prise en otage, sous l'occupation barbare et criminelle du royaume du Maroc".

L'association a estimé que les autorités marocaines d'occupation "ont instauré un véritable climat de terreur et de répression dans tout le territoire en violation flagrante des conventions internationales relatives aux droits de l'homme" et fait remarquer que le Sahara occidental "est le seul territoire au monde où aucun média étranger n'est accrédité et où les journalistes et observateurs internationaux qui y ont accès, sont soumis à de multiples restrictions et suivis de près par les services secrets marocains".

"De nombreuses délégations ont été expulsées dès leur arrivée. Souvent, des missions d'enquête sont simplement interdites d'entrée comme celle de la commission africaine des droits de l'homme et des peuples, en septembre 2012", a-t-elle rappelé.

"Combien de souffrances et de répressions doit encore subir le peuple sahraoui pour qu'il puisse vivre en liberté et en dignité? Combien de Sahraouis vont encore être assassinés, torturés ou emprisonnés (...) pour que le Royaume du Maroc se rendre compte qu'il faut arrêter le carnage et rendre compte au monde entier des crimes de guerre et crimes contre l'humanité perpétrés au Sahara occidental", s'est interrogée l'association.(SPS) 088/090/700