Pasar al contenido principal

Le Président Ghali condamne "les positions indignes" soutenant la thèse coloniale marocaine au Sahara occidental

Submitted on
Le Président Ghali condamne "les positions indignes" soutenant la thèse coloniale marocaine au Sahara occidental

Dakla (Camps des réfugiés sahraouis), 27 sept 2024 (SPS) Le Président de la République, SG du front Polisario, Brahim Ghali, a condamné "les positions indignes" de certaines parties appuyant la thèse coloniale marocaine au Sahara  occidental, appelant le Conseil de sécurité et l'ONU à assumer leurs responsabilités pour parachever le processus de décolonisation de la dernière colonie en Afrique.

Dans une allocution prononcée à l'ouverture, jeudi, des travaux de la 5e session ordinaire du Secrétariat national du front Polisario, le président Ghali a dénoncé "les positions indignes" de certaines parties pour soutenir la thèse coloniale marocaine au Sahara occidental, rappelant, à ce propos, la déclaration du président français, qui constitue "une violation flagrante de la Charte de l'ONU et ouvre la voie à l'occupant marocain pour fouler aux pieds le droit international et le droit international humanitaire".

Par ailleurs, le président de la République a mis l'accent sur la responsabilité du Conseil de sécurité international et de l'ONU en général, quant au parachèvement du processus de décolonisation de la dernière colonie en Afrique.

Il a également appelé l'Union africaine (UA) à "imposer l'application des principes et objectifs de son Acte constitutif", notamment le respect des frontières héritées au recouvrement de  l'indépendance", mettant en garde contre "le danger que représente l'Etat occupant marocain et ses pratiques scandaleuses, comme ce fut le cas récemment au Japon, sur l'unité et la cohésion de l'organisation continentale".

Par ailleurs, le Président Ghali a exprimé sa solidarité avec les peuples palestinien et libanais face à l'agression sioniste barbare, soulignant que "la paix et la stabilité dans le monde ne sauraient exister sans le respect des résolutions de la légalité internationale et sans la possibilité de permettre aux peuples d'exercer leurs droits légitimes à l'autodétermination". (SPS)