"La situation qui prévaut actuellement a Dakhla illustre la violente répression qui s'abat quotidiennement sur le peule sahraoui dans les territoires occupés. Elle nécessite la mise en place urgente d'un mécanisme onusien de surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental", a déclaré M. Baali.
"Dakhla est en état de siège depuis plusieurs jours, les autorités marocaines interdisent à la presse l'accès à la ville afin de cacher les atrocités qu'elles font subir aux Sahraouis en intra muros", a dénoncé le représentant du Front Polisario, lançant un appel urgent pour l'envoi d'une mission d'enquête internationale au Sahara occidental.
Il a préconisé des visites sur place de délégations étrangères pour qu'elles puissent se rendre compte de ce qui s'est réellement passé a Dakhla et établir des rapport en vue d'"informer l’opinion internationale sur les actes commis par les colons marocains".
Le président Sahraoui, M. Mohamed Abdelaziz, a appelé le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, dans un message adressé le 26 septembre dernier, à intervenir immédiatement pour "sauver de la répression marocaine la vie des civils sahraouis sans défense" dans la ville de Dakhla.
Dans la soirée du 25 septembre 2011, une manifestation pacifique à Dakhla a été "réprimée sauvagement" par des colons et policiers marocains qui sont intervenus contre les manifestants, causant "la mort du jeune sahraoui Meichan Mohamed Lamine Lehbib et blessant huit autres", rappelle-t-on. (SPS)
020/090/000 03 OCT 011 SPS