Skip to main content

Colombie: une association dénonce un article calomnieux sur le Sahara occidental occupé

Submitted on

Bogota, 30 avr 2020 (SPS) L'Association colombienne des amis du peuple sahraoui (Acaps) a dénoncé des informations contenues dans un article calomnieux sur le conflit du Sahara occidental occupé, publié récemment en Colombie par Mme Clara Riveros, qui n'a aucune étude académique, dans un supposé think-tank appelé CPLATM.
L'article en question évoque le soit disant "isolement" de l'Afrique du Sud au sein du Conseil de sécurité de l'Onu lors des débats sur la question du Sahara occidental et calomnie la position de l'Algérie vis-à-vis du conflit du Sahara occidental.
"Bien que la réunion tenue par le Conseil de sécurité (CS) soit menée à huis-clos et il ne s'agit pas d'un débat public, il est connu que la position de la plupart des pays est plus proche de celle de l'Afrique du Sud que celle du Maroc et ce que l'article en question affirme n'a aucun fondement ou objectivité".
Précisant que de telles informations ont trouvé un écho et une propagande chez l'ambassade marocaine en Colombie, qui "les diffuse comme quelque chose de crédible et de véridique", l'Acaps a évoqué, à titre d'exemple, la position, au sein du Conseil de sécurité, de l'Allemagne et la Russie qui ont souligné ce qui est évident: "la solution (au conflit opposant le Maroc au Front Polisario) passe par l'autodétermination du peuple sahraoui et les deux pays sont engagés avec ce droit...".
"Ce pourquoi +l'isolement de Pretoria+ est davantage un souhait marocain", a ajouté l'association, qui précise, en outre, que l'article de Mme Clara Riveros affirme faussement que "le Conseil de sécurité a renoncé en 2004 à la solution du référendum", ce qui est "évidement faux car ni à cette année ni ultérieurement l'option de tenir un référendum n'a été rejetée".     
  "Qui plus est, la Mission de l'Onu pour l'organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso) est à ce jour basée au Sahara occidental et si le référendum avait été rejeté il y a 16 ans, les Nations Unies auraient alors changé le nom de leur Mission", a répondu l'Acaps, après avoir qualifié les informations de Mme Riveros de "calomnieuses, inexactes, peu objectives et fausses".
 L'association colombienne souligne, par ailleurs, que "la calomnie et l'injure que l'article en question dresse sur la position de l'Algérie dans le conflit du Sahara occidental constitue un mépris et une insulte à la noble position du peuple et du gouvernement algériens, guidés par les principes basés sur la liberté des peuples et des pays coloniaux, ce qui est justement le cas qui nous occupe : la décolonisation du territoire du Sahara occidental".      
 "Accuser l'Algérie de faire partie du conflit, c'est manquer à la vérité et inventer des ennemis imaginaires. L'Algérie a toujours agi de façon responsable et respectueuse avec les deux parties et accueillir dans son territoire des réfugiés sahraouis ne la transforme pas en une partie du conflit, sa participation correspond à ses principes traditionnels et historiques d'aide à tous les peuples qui luttent pour conquérir leurs droits".    
L'Acaps rappelle, dans ce contexte, que l'Algérie durant 44 ans a assisté, aidé et protégé le peuple sahraoui après son agression par le Maroc en occupant son territoire de façon illégale tel que cela a été reflété dans les plus de 100 résolutions de l'Onu à travers son Conseil de sécurité, son Assemblée générale et sa IV Commission".     
 "La Justice internationale a également réaffirmé de telles circonstances par le biais de l'arrêt de La Haye du 16/10/1975, qui a littéralement stipulé que +le Sahara (occidental) n'a aucun type de liens de souveraineté avec le Royaume du Maroc ni avec l'ensemble mauritanien+ et le Tribunal  européen de justice a conclu par trois fois que le territoire du Sahara (occidental) est une entité différente du Royaume du Maroc...", a également écrit l'Acaps.
"Finalement, il faut rappeler que le statut officiel du Sahara occidental est celui de territoire non-autonome, tel qu'il est défini aux Nations Unies, ce qui veut dire qu'il est sujet de décolonisation", soutient l'Association colombienne.(SPS)
020/090/700