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Le FMI approuve un décaissement de 17,1 millions de dollars pour la Mauritanie

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WASHINGTON, 13 dec 2011 (SPS) - Le Conseil d’administration du FMI a achevéla 3ème revue des résultats économiques de la Mauritanie dans le cadre de laFacilité élargie de crédit (FEC),permettant le décaissement immédiat d’un montantéquivalent à 11,04 millions de DTS (17,1 millions de dollars), a-t-il indiquélundi.

Avec ce déboursement, le FMI aura porté le total des décaissements effectués,jusqu’à présent, au titre de l’accord à 44,16 millions de DTS (68,4 millionsde dollars), sur une somme globale de 77,28 millions de DTS (soit 120 % de laquote-part de la Mauritanie au FMI).

L’institution de Bretton Woods souligne que ce pays maghrébin continued’afficher de bons résultats macroéconomiques, malgré la hausse des cours internationauxdu pétrole et des produits alimentaires, et une grave sécheresse.

L’activité économique y a résisté, l’inflation a été maîtrisée et lessoldes budgétaire et extérieur se sont améliorés, entraînant une augmentationdes réserves et une baisse sans précédent des emprunts publics.

Cependant, les défis à relever restent importants, note le FMI qui ajouteque les perspectives pour 2012 sont très sensibles à une chute brutale de lademande extérieure ou à un impact plus important que prévu de la sécheresse,ce qui pourrait nécessiter un complément d’aide extérieure.

En outre, la croissance n’est pas assez diversifiée pour réduire lechômage et la pauvreté, en particulier dans les zones rurales où ils restentélevés.

La poursuite de l’assainissement des finances publiques demeure nécessairepour atténuer les facteurs de vulnérabilités et maintenir la stabilité macroéconomique.

Des mesures décisives sur les subventions et la réforme de la fonctionpublique, ainsi qu’une mobilisation accrue des recettes sont essentielles pourdégager la marge de manœuvre budgétaire requise et pour réduire la dépendancede la politique budgétaire à l’égard de recettes minières volatiles. La conclusiond’un accord sur la part d’allègement de dette qui subsiste est cruciale pourle maintien de la viabilité de la dette. (SPS)

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