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Des organisations britanniques lancent une campagne pour la libération des prisonniers politiques sahraouis

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Londres, 30 JUI 2019 (SPS)- Les Organisations Adala-UK et Forum d'action pour le Sahara Occidental (WSAF) ont lancé une campagne au Royaume Uni, à travers laquelle elles ont adressé une lettre à l'ambassadeur marocain à Londres, l'incitant à demander à son pays de cesser les violations des droits de l'Homme au Sahara Occidental occupé et de libérer tous les prisonniers  politiques sahraouis.
Cette campagne coïncide avec la visite au Royaume Uni de la militante sahraouie des droits de l'Homme et présidente du Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l'Homme (CODESA), Aminatou Haidar et ce dans le cadre d'une large campagne pour la libération des prisonniers  politiques sahraouis.
Cette campagne sera l'occasion de rappeler l'absence d'une volonté politique chez les membres du Conseil de sécurité dont le Royaume Uni, concernant l'obligation de tenir leurs engagements liés à l'organisation du référendum d'autodétermination, ainsi que l'échec du Conseil de sécurité quant à l'élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'Homme, ce que revendiquent le peuple sahraoui et les ONG telles que Human Rights Watch et Amnesty International.
La visite de la militante Aminatou Haidar était également une occasion pour évoquer "la brutalité de la police marocaine, les prisonniers  arbitraires, les simulacres de procès et les violences physiques et verbales dont sont victimes les civils sahraouis", ainsi que d'autres atrocités commises quotidiennement par les autorités de l'occupant marocain contre les Sahraouis. 
Parmi les graves violations cité dans le dernier rapport de l'organisation "Reporters sans frontière", la situation critique des détenus de "Gdeim Izik" et le groupe des étudiants sahraouis victimes de torture, ainsi que le cas de la journaliste sahraouie, Nazha El Khalidi qui démontre la répression exercée par les autorités marocaines à l'égard de la presse, sahraouie et internationale, et ce de par l'interdiction d'accès des observateurs internationaux aux territoires occupés.
Le Front Polisario avait condamné "fermement" l'expulsion par les autorités marocaines de trois avocats espagnols qui devaient assister, en qualité d'observateurs, au procès de la journaliste sahraouie Nazha El Khalidi, exhortant le Conseil de sécurité à garantir les droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés.
Dans une lettre adressée à l'actuel président du Conseil de sécurité de l'ONU, l'ambassadeur koweïtien Mansour al-Otaïbi, le représentant du Front Polisario auprès des Nations unies, Sidi Mohamed Ommar, a dénoncé la décision arbitraire des forces d'occupation marocaines d'expulser les observateurs internationaux espagnols, Ines Miranda Navarro, Miguel Angel Jerez, Jose Maria Costa, à leur arrivée à l'aéroport d’El Aaiun occupée, pour assister au procès de la journaliste sahraouie, Nazha El Khalidi, prévu initialement le 24 juin, puis reporté au 8 juillet 2019.
Il a, également, évoqué dans sa lettre, le cas de deux autres membres de l'Association du barreau américain qui ont été expulsés le 22 juin 2019 par les autorités marocaines, alors qu'ils devaient assister au procès de Mme. El Khalidi, en qualité d'observateurs internationaux.(SPS).
090/97/700