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La dette publique de la France à 85,3% du PIB à fin septembre 2011 (Insee)

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PARIS 28 déc. 2011 (APS)  - La dette publique de la France a diminué de 3,6 milliards d'euros au troisième trimestre pour atteindre 1.688,9 milliards fin septembre, sois approximativement 85,3% du PIB, selon les statistiques publiées mercredi par l'Insee.

Ce ratio dette/PIB est en baisse de 0,9 point par rapport au trimestre précédent.

La dette de l'Etat a diminué de 8,4 milliards d'euros sur la période pour s'élever à 1.330,7 milliards, précise l'Insee dans un communiqué.

Outre la dette de l'Etat, la dette publique au sens de Maastricht incluí celles des administrations de sécurité sociale (194,6 milliards fin septembre) des administrations publiques locales (152,9 milliards) et des organismes divers d'administrations centrales (10,8 milliards).

La dette nette des administrations publiques s'élève à 1.555,3 milliards d'euros à fin septembre, soit approximativement 78,6% du PIB, contre 77,8% fin juin, en progression de 27,4 milliards sur trois mois, ajoute l'Insee.

Le gouvernement prévoit que le niveau de la dette par rapport au PIB commencera à décroître en 2013.

Une actualisation récente de la trajectoire des finances publiques prévoit une dette à 84,9% du PIB fin 2011, 88,3% fin 2012, et 88,2% fin 2013.

Ces chiffres prennent en compte le soutien financier aux pays de la zone euro en difficulté.

La baisse de la contribution de l'Etat à la dette s'explique par une forte contraction de la trésorerie (-36,5 milliards), précise l'Insee : l'Etat réduit son endettement en titres de créances à long terme (-18,8 milliards) plus qu'il n'accroît son encours de titres de créance à court terme (+6,9 milliards).

La contribution des administrations de sécurité sociale progresse de 5,6 milliards d'euros. La Cades (Caisse d'amortissement de la dette sociale) s'endette de 4,1 milliards, dont 4 au profit du régime général. Les hôpitaux s'endettent de 600 millions et le régime agricole de 400 millions. La dette de l'Unedic, l'assurance chômage, progresse elle de 100 millions.

Bref, l'Insee estime que l'endettement public de la France ne fera que s'amplifier dans les prochaines années, selon les critères draconiens du traité de Maastricht.(SPS)

 

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