Skip to main content

L'Association espagnole des amis du Sahara Occidental d'Alava condamne l'exploitation illégale des richesses naturelles du Sahara Occidental

Submitted on

Alava (Espagne), 17 déc 2017 (SPS) L'Association espagnole des amis du Sahara Occidental d'Alava a condamné l'exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara Occidental dans les territoires occupés par le Maroc, insistant sur l'impératif de cesser ce pillage et de protéger les richesses du peuple sahraoui.
L'Association a lancé une campagne de sensibilisation concernant l'exploitation "illégale" des ressources naturelles du Sahara Occidental y compris les ressources halieutiques et le pillage du phosphate, du sable et des énergies renouvelables, selon un communiqué de l'Association.
L'Association a plaidé pour l'arrêt du pillage des ressources naturelles du Sahara Occidental, dénonçant leur exploitation illégale par le Maroc, en dépit des lois et chartes internationales criminalisant ces actes.
Pour sa part, le président de l'Association pour la Surveillance des ressources et la protection de l'environnement au Sahara Occidental (AMRPENWS), Lahcen Dalil, a qualifié l'exploitation des ressources naturelles du Sahara Occidental par l'occupation marocaine de "grave violation", notant que "le régime marocain a exploité durant 42 ans d'occupation les ressources naturelles sahraouies de manière illégale".
M. Lahcen Dalil a présenté un exposé exhaustif sur les ressources naturelles du Sahara Occidental exposées au pillage et à la spoliation systématiques par l'occupation marocaine, déplorant la marginalisation des Sahraouis dans les territoires occupés qui peinent à accéder à l'emploi.
Il a cité en particulier le pillage important du phosboucraa (phosphates de la région de Boucraa) et des algues rouges et noires sur la côte sahraouie.
La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) avait affirmé le 21 décembre 2016 que l'accord d'association UE-Maroc sur les produits agricoles et la pêche n'était pas applicable au Sahara Occidental.
  Relevant le statut "séparé et distinct" garanti au territoire du Sahara occidental par la charte des Nations unies, la CJUE a souligné dans son arrêt "qu'il est exclu de considérer que l’expression +territoire du Royaume du Maroc+, qui définit le champ territorial des accords d’association et de libéralisation, englobe le Sahara occidental et, partant, que ces accords sont applicables à ce territoire".
"Il ne peut y avoir d'accords englobant le Sahara occidental sans le consentement du peuple sahraoui", avait averti la CJUE. (SPS)
020/090/700