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Des organisations espagnoles appellent Nicolas Sarkozy à respecter le Droit international au Sahara occidental

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Madrid, 16 jan 2012 (SPS) La coordination des associations espagnoles solidaires avec le Sahara (CEAS-Sahara), la Fédération des Associations de Madrid en solidarité avec le Sahara (FEMAS), et la Ligue de la Jeunesse et des étudiants en Espagne ont appelé le président français, Nicolas Sarkozy, afin que son pays accorde une priorité dans sa politique étrangère au droit international en ce qui concerne le conflit du Sahara occidental.

Dans une lettre ouverte au président français à l’occasion de sa visite en Espagne, les organisations espagnoles ont rappelé à Sarkozy "le soutien de la France au royaume du Maroc durant toute l’histoire du conflit au Sahara occidental", regrettant l’opposition de Paris en 2010 devant le Conseil de sécurité contre l’élargissement des prérogatives de la Minurso à la protection et la surveillance de la situation des droits de l’Homme dans ce territoire en processus de décolonisation inachevé.

"Nous exprimons notre préoccupation pour la paix et la stabilité gravement menacés en raison des retards constants dans le référendum sur l'autodétermination du peuple sahraoui et l'absence d'une position ferme de l’ONU, en conformité avec le Droit et la légalité internationale" pour la décolonisation de cette ancienne colonie espagnole, ont-elles écrit.

Elles ont également souhaité que la politique étrangère française en Afrique du Nord, et plus "spécifiquement" au Sahara occidental, "puisse prévaloir le droit international, la justice et la défense des droits de l'homme, afin de permettre au peuple sahraoui de décider librement de son avenir".

Les ONGs espagnoles ont enfin appelé l’ONU à "respecter ses engagements à travers l’application du droit international et à rejeter les propositions visant à imposer le fait colonial marocain", réitérant la nécessité d’une intervention "urgente" pour la défense des droits humains des citoyens sahraouis innocents contre la répression marocaine dans les territoires occupés du Sahara occidental.

Elles ont aussi regretté que le référendum promis il a 20 ans par l’ONU par la voie du plan de règlement ONU-OUA et accepté par les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc n’a pas pu voir le jour à cause des obstacles de Rabat. (SPS)

020/090/TRD 161255 JAN 012 SPS