Pretoria, 16 mai 2019 (SPS) Plusieurs experts, juristes et militants des droits de l'Homme ont plaidé pour la cause sahraouie et dénoncé les blocages observés dans ce dossier, en particulier l'entêtement et les manœuvres de l'occupant marocain, lors d'un séminaire organisé à Pretoria sur le Sahara occidental.
En collaboration avec l’institut sud-africain "Afrique", l'ONG "Afrique Solidarity for Sahrawi" et l’ONG "Pour un Sahara libre.org", le séminaire a été organisé par le Conseil sud-africain de Recherches en Sciences sociales (HRSC), lundi dernier à Pretoria, sous le thème "Politique et droit de l’Homme au Sahara occidental".
Après avoir plaidé pour la cause sahraouie et dénoncé les blocages observés dans ce dossier, notamment l’entêtement et les manœuvres du Maroc, les intervenants ont mis en évidence la stratégie marocaine du "fait accompli", de "la manœuvre et de la division" de l'Afrique contrairement à l'approche prétendument constructive promise par ce pays avant d’adhérer à l’Union Africaine (UA), en mettant l’accent sur la conférence ministérielle africaine organisée à Marrakech, la 26 mars 2019, dans le but de contrer la conférence de solidarité de la SADC avec le Sahara occidental organisée a Pretoria le même jour.
Cette rencontre à laquelle ont pris part plusieurs experts, juristes et militants des droits de l’Homme et marquée par la présence de sympathisants de la cause sahraouie, a été animée notamment par M. Onuorah Obodozie, ancien ambassadeur nigérian et chercheur associé à l'Université "UNiSA" de Pretoria, Professeur Cheryl Hendricks, directrice exécutive de l'institut "Africa", Dr. Check Achou, Chercheur en Chef, Isabel Laurenco, militante pro-sahraouie et membre du centre pour les études africaines de l’Université de Porto (Portugal), Maitre Jose Nascimento, avocat et activiste sud-africain pro-sahraoui.
Dans ce cadre, l'avocate portugaise, Mme lsabel Laurenco a, témoigné des violations des droits de l'Homme au Sahara occidental dont la pratique de la torture et le déni des droits judiciaires lors des procès politiques.
Cette militante des droits de l'Homme a, parallèlement, animé une conférence débat sur cette thématique à l'institut de stratégie et des affaires politiques de l’université de Pretoria.
Auparavant, l'Institut des sciences politiques à l'Université sud-africaine de Pretoria (DSPUP) a accueilli, une conférence sur le Sahara occidental, durant laquelle les participants ont lancé un appel pour accélérer le processus de décolonisation du Sahara occidental à travers la tenue d'un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui.(SPS)
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