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Le PCF appelle Laurent Fabius à intervenir pour annuler la sentence à l'encontre de 24 militants sahraouis

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Paris, 09 mars 2013 (SPS) Le Secrétaire national du PCF et Sénateur de Paris, Pierre Laurent a appelé le Ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius à intervenir pour annuler la sentence rendue par le Tribunal militaire de Rabat le 18 février dernier à l'encontre de 25 militants sahraouis.

"J'ai l'honneur d'attirer votre attention sur la sentence rendue par le Tribunal militaire de Rabat le 18 février dernier à l'encontre de 24 militants sahraouis, suite aux graves incidents provoqués par le démantèlement du camp de Gdeim Izik en octobre 2010 par les forces marocaines", a écrit le SG du PCF dans une lettre adressée au MAE, L. Fabius dont une copie est parvenue à SPS.

Sénateur de Paris a souligné que les condamnations sont particulièrement lourdes puisqu'elles vont de la perpétuité à 20 ans de prison pour les militants de la cause sahraouie.

"Le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui ne peut continuer à être ainsi bafoué. Les condamnations à l'encontre de ces militants doivent être reconsidérées. La demande de leur libération est légitime", a précisé le Sénateur de Paris.

Il a également rappelé que "ce jugement à caractère politique a provoqué consternation et indignation des observateurs, des associations de droits humains, et de tous ceux et celles attachés au respect du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes".

"En effet, ce procès pose une fois encore la question du statut du Sahara Occidental, qui, aux yeux de la Communauté internationale et de l'ONU, est considéré comme un territoire sur lequel le Maroc ne peut exercer aucune souveraineté", a –t-il ajouté.

Pierre Laurent a en outre précisé que "hors, c'est un tribunal marocain, qui plus est militaire, qui s'est trouvé chargé de ce procès en dehors de tout respect du droit international".

"La France ne peut rester indifférente à cette situation dont les autorités marocaines portent l'entière responsabilité. Les rapports entre nos deux pays devraient nous permettre d'être entendus", a-t-il conclu.(SPS)

093/090/000 091720 MARS 013 SPS