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Des associations françaises se félicitent du rapport du rapporteur spécial sur la torture concernant les droits de l’Homme au Sahara occidental

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Paris, 11 mars 2013 (SPS) Les associations, Amis de la RASD, Droit Solidarité, CORELSO, AIJD, AFASPA , BIRDHSO  se sont félicité que le rapporteur spécial sur la torture en écho aux nombreuses prises de position des organisations des droits de l'homme, prenne ainsi toute la mesure d'un procès qui s'apparente davantage à un règlement de compte politique pour les cas des prisonniers politiques sahraouis condamnés récemment par un tribunal militaire marocain à des peines allant de 20 ans à la réclusion à perpétuité.

Elles ont en outre appelé à tout faire pour que "les condamnations soient annulées, les condamnés remis en liberté et si un nouveau procès devrait avoir lieu il le soit devant un tribunal civil dans le respect des principes de droit", selon un communiqué rendu publique lundi, dont une copie est parvenue à SPS.

Les associations françaises ont également souhaité que les parlementaires européens, dont quatre d'entre eux viennent d'être expulsés du Maroc, poursuivent leur engagement en faveur du respect des droits de l'homme au Sahara occidental et leur soutien à l'autodétermination du peuple sahraoui.

Elles ont d’autre part critiqué le rapport "des observateurs membres de l'Association de promotion des libertés fondamentales sur le procès des personnes poursuivies à raison de leur participation aux évènements criminels de Gdeim Izik près d’El Aaiun", exprimant leur étonnement que ce rapport "ne comporte aucune mention des dénonciations de torture, ni des noms cités par les accusés comme étant les auteurs de ces tortures. Il n'y est pas davantage fait référence à la vidéo visionnée par le tribunal, où aucun des 24 accusés n'est identifié".

"Aucune interrogation de leur part sur l'absence totale de preuves, de témoins crédibles, d'examen des victimes,  d'empreintes, de recherches ADN...", ont-elles déploré.

"Quel crédit peut il être apporté à des juristes qui ne se posent aucune de ces questions, et qui donnent un blanc seing à une juridiction qui refuse d'entendre et de donner suite à des dénonciations concordantes, précises et détaillées d'actes de tortures, et qui condamne sur la seule foi d'accusations ne reposant sur rien", se sont interrogées ces associations. (SPS)

020/090/000 111420 MARS 013 SPS