Fuenlabrada (Madrid), 11 mars 2013 (SPS) Tous les groupes municipaux de la commune de Fuenlabrada ont approuvé une motion exigeant du Royaume du Maroc à libérer tous les prisonniers politiques sahraouis, y compris le groupe de Gdeim Izik, dans une déclaration rendue publique sur le Web de la municipalité.
La motion signée lors d’une session plénière de l'assemblée municipale, indique que "le procès miliaire était illégal en raison de l'absence de preuves et des aveux obtenus sous la torture".
Les différentes institutions européennes, notamment le Parlement européen, ont dénoncé les graves violations des droits de l'homme et exige également de doter la MINURSO d’un mécanisme pour la protection et la surveillance des droits de l'homme du peuple sahraoui, selon la motion.
Des copies de cette motion ont été transmises à l'ambassadeur du Maroc à Madrid, au MAE et à d’autres hauts responsables espagnols et européens, selon la même source.
Le Parlement européen a adopté une résolution en janvier 2013 qui exigeait "la libération des prisonniers politiques sahraouis" et "le respect des droits de l'homme au Sahara Occidental", rappelle-t-on.
Cette résolution a été élaborée suite aux "graves violations" des droits de l'homme, signalées par le rapporteur spécial des Nations unies pour le Sahara Occidental, notamment celles relatives à la torture, ainsi que dans les rapports d'Amnesty internationale et d'autres organisations de défenses des droits de l'homme". (SPS)
020/090/TRD 111800 MARS 013 SPS