Rabat- Le Mouvement de la jeunesse démocratique progressiste a dénoncé, lundi, la répression menée par le régime du Makhzen marocain contre les manifestants pacifiques, annonçant son intention de s'engager dans toutes les formes de lutte légales pour défendre la liberté d'expression et le droit de manifester.
Le Bureau national du mouvement précise dans un communiqué que ses membres n'ont pas été épargnés par cette répression. Un membre du Comité central a été d'ailleurs entendu par la police judiciaire au sujet de son discours à l'issue d'une action de protestation et au sujet d'un contenu publié en 2019.
Dans le même communiqué, le mouvement exprime sa solidarité avec les chômeurs, étudiants et élèves dans leurs actions contre les décisions du ministre de l'Education et leur lutte légitime pour le droit de chacun à un emploi sans conditions discriminatoires, soulignant que "l'approche répressive dans le traitement des problèmes du peuple marocain, en particulier ceux de la jeunesse, ne fera qu'exacerber la situation".
Le mouvement d'opposition marocain affirme oeuvrer pour la libération de l'exercice politique de l'emprise des concepts traditionnels, pour ouvrir la voie à des concepts innovants qui tournent autour des valeurs des droits de l'homme et pour assurer l'exercice des libertés publiques et l'instauration de la justice sociale, loin de l'hégémonie du Makhzen.
La décision du ministre de l'Education, Chakib Benmoussa, de fixer un âge maximum de 30 ans pour prétendre à un emploi dans l'enseignement a suscité de nombreuses protestations estudiantines et populaires, appelant le ministère de tutelle à se rétracter.