Chahid El Hafed, 08 avr 2014 (SPS) Le Conseil des ministres a condamné les pratiques inhumaines perpétrées contre les civils sahraouis et l’état du siège militaire imposé par l’occupant marocain sur les territoires occupés du Sahara occidental.
Dans un communiqué sanctionnant une réunion tenue lundi sous la présidence du Président de la République, SG du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, le Conseil des ministres a condamné "énergiquement" les pratiques inhumaines et l’état du siège imposé par l’Etat d‘occupation marocaine sur les quartiers des villes sahraouies occupées et la répression brutal , l'enlèvement et la détention arbitraire commis contre les enfants, les femmes et les personnes âgées et les défenseurs sahraouis des droits de l'homme, malgré le rapprochement de la présentation du SG de l’ONU de son rapport devant le Conseil de sécurité.
Le conseil a appelé les sahraouis et la communauté internationales à soutenir la campagne nationale et internationale pour la libération de tous les prisonniers politiques et la lumière sur le sort des disparus sahraouis depuis l’occupation marocaine du Sahara occidental, le 31 octobre 1975.
Il a également souligné que la poursuite de ces prisonniers en arrestation par le gouvernement marocain dans des conditions difficiles est incompatible avec les principes des droits de l'homme et ne reflète pas l'intention sincère de du Maroc de coopérer positivement avec les efforts des Nations Unies.
Le Conseil a appelé l’ONU à assumer ses responsabilités dans la décolonisation du Sahara occidental, à travers la tenue d'un référendum d'autodétermination devant permettre au peuple sahraoui de s'exprimer librement sur son avenir, à l’arrêt du pillage illicite des ressources naturelles et au démantèlement du mur de la honte érigé par le Maroc.
Il a en outre appelé à l’élargissement du mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) à la surveillance des droits de l’Homme au Sahara occidental.
Le Conseil a mis en garde contre les risques d’insécurité et d’instabilité dans la région en raison de la politique d'expansion et d'occupation du Maroc et le rôle de sa drogue dans l’encouragement et le financement du crime organisé et des groupes terroristes.
La réunion a abordé d’autres questions, dont le programme du gouvernement sahraoui pour l’année 2014, le festival international du cinéma et l’intifadha dans les territoires occupés, rappelle-t-on. (SPS)
093/090/TRD 081300 AVR 014 SPS