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L'Algérie pour un mécanisme de surveillance indépendant des droits de l’homme au Sahara occidental

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Geneve 04 mar2015(SPS)- Le ministre des Affaires étrangères algérien M. Ramtane Lamamra, a appelé mardi à Genève le Haut Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme à mettre en place un mécanisme de surveillance indépendant de la situation des droits de l’homme au Sahara occidental.

 

"La MINURSO déployée depuis plus de deux décennies se trouve paradoxalement amputée d’un mécanisme de surveillance des droits de l’homme. Il est tout aussi urgent que le Haut-Commissariat aux droits de l'homme accorde davantage d’importance à cette situation, en mettant en place un mécanisme de surveillance indépendant de la situation des droits de l’homme au Sahara occidental", a indiqué M. Lamamra dans une intervention aux travaux de la 28ème session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU (2 au 5 mars).

 

"Ceci n’est pas un luxe mais une nécessité en ce quarantième anniversaire de l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice qui a établi la pertinence et le primat du droit de son peuple à l’autodétermination", a-t-il ajouté.

 

Le chef de la diplomatie algérienne  a déclaré que "la situation dans le territoire du Sahara Occidental où le Front Polisario, qui s’est inscrit dans la dynamique de règlement pacifique parrainée par les Nations unies, se heurte aussi au déni du droit à l’autodétermination d’un peuple dont la résistance s’étend sur une quarantaine d’années".

 

"L’enlisement de ce conflit, tout autant que l’exil forcé de la population réfugiée en grande partie dans mon pays, est plus que préoccupant et l’effet d’accoutumance de la Communauté internationale doit être remplacé par un engagement accru en vue de mettre fin à cette situation dramatique", a-t-il dit.(SPS).

 

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