Oran (Algérie), 07/06/2015 (SPS).- Tout ce que rapportent les médias et les ONG sur les violations des droits de l'homme par le Maroc au Sahara Occidental “n’est qu’une minuscule portion de la partie apparente de l’Iceberg”, souligne le journaliste Smaïl Daoudi dans un article publié au journal algérien Ouest Tribune.
“Ce que voient et racontent les défenseurs des Droits de l’homme au Maroc n’est qu’une minuscule portion de la partie apparente de l’Iceberg. Le système est bien plus cruel qu’il n’y paraît”, écrit Daoudi. “Il est de notoriété publique au Maroc que les services de renseignements sont tellement bien protégés par le Palais royal que ses éléments peuvent faire ce que bon leur semble, sans être inquiétés”, ajoute-t-il, rappellant que “si les policiers accomplissent au quotidien des actes féroces en présence de personnalités étrangères, qu’auraient-ils fait sans témoins. On n’ose à peine y penser. C’est cela le véritable visage de la colonisation marocaine au Sahara occidental: une brutalité quasi-animale”. Les rapports des ONG l’attestent. Ils devraient ouvrir les yeux à certaines grandes puissances et à quelques «conseillers spéciaux» réputés parmi d’anciens chefs d’Etats très soucieux de la défense des droits de l’homme partout dans le monde.
Il n’échappe à aucun observateur de la scène maghrébine de constater, lors de sa visite aux territoires occupés du Sahara occidental, la brutalité de la police secrète marocaine. Les rapports faisant état de comportements policiers transgressant les Droits de l’homme, sont quotidien dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc. Dans bon nombre de pays, ce genre de manquement à la dignité humaine n’aurait pas eu lieu pour la simple raison que des consignes auraient été données aux membres des services de sécurité.
"Il faut que cela cesse. Les nombreux témoignages collectés par de très nombreux observateurs doivent, un jour, faire l’objet d’une étude sérieuse. Il faut tirer les conclusions qui s’imposent, à savoir que le Maroc est un royaume encore moyenâgeux dans ses relations aux populations sahraouies. Mais de simples ONG sincères sauront-ils faire bouger les choses ? Rien n’est moins sûr. Et pour cause, les intérêts des uns et des autres feront obstacle à l’éclatement de la vérité", conclue l'article.
SPS
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