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L’AARASD salue la décision du Groupe de travail des Nations Unies pour la libération des prisonniers de Gdeim Izik

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L’AARASD salue la décision du Groupe de travail des Nations Unies pour la libération des prisonniers de Gdeim Izik

Paris, 30 nov 2023 (SPS) L’Association des amis de la République arabe sahraouie démocratique en France (AARASD) a salué la décision du Groupe de travail des Nations Unies concernant la détention arbitraire du groupe de Gdeim Izik, la qualifiant de message au Maroc pour la libération immédiate de ces prisonniers qui croupissent depuis plus de treize ans dans les prisons marocaines pour des peines allant de 20 ans à la perpétuité.

Voici le texte intégral du communiqué de l’AARASD dont une copie est parvenue à SPS :

"Association des Amis de la République Arabe Sahraouie Démocratique

356 rue de Vaugirard - 75015 PARIS

Secrétariat

Tél. 06.70.31.24.97

Courriel : [email protected]

Facebook : Amis de la République Sahraouie

Sites : www.association-des-amis-de-la-rasd.org

www.ecrirepourlesliberer.com - www.sahara-info.org

Association Loi 1901 déclarée à la Préfecture de Paris le 26 mars 1976

Contact Presse : 06 70 31 24 97

Communiqué d e presse

Une bonne nouvelle, le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire

s’adresse au Maroc : libérez immédiatement les prisonniers de Gdeim- Izik.

Souvenons-nous, le soulèvement pacifique des Sahraouis à Gdeim Izik, au Sahara occidental,

en novembre 2010, premier mouvement du Printemps arabe. Et souvenons-nous des 24

militants, journalistes, membres d’associations de défense des droits de l’homme, arrêtés et

condamnés à de lourdes peines.

Ce 11 novembre 2023, le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire

vient de conclure que leur détention dans les prisons marocaines était illégale.

Dans sa demande de libération de tous les prisonniers de Gdeim-Izik, les juristes du Groupe de

travail ont mis en lumière toutes les formes d’arbitraire qui ont pesé sur leur procès devant un

tribunal militaire marocain et sur leur détention : refus d’accès à des avocats, aveux obtenus

sous la torture, manque d’impartialité et d’indépendance de la Cour de justice, traitements

inhumains dans les différentes prisons marocaines où ils sont détenus (Réf :

A/HRC/WGAD/2023/23).

Depuis treize ans, de nombreux observateurs tels que Amnesty international, Human Rights

Watch, ACAT (Action des chrétiens pour l'abolition de la torture), notre association déléguant à

plusieurs reprises juristes et avocats ainsi que les détenteurs des mandats des Nations Unies,

dénoncent cette situation. Depuis treize ans également les familles des prisonniers, souvent

éloignées des lieux de détention, luttent pour la libération de leurs proches en lien avec la Ligue

pour la Protection des Prisonniers Politiques Sahraouis dans les prisons marocaines (LPPPS).

Avec ces familles, avec les associations qui militent sans trêve pour le respect des droits

humains, nous saluons cette décision du groupe de travail des Nations Unies. C’est aussi un

message adressé aux autorités françaises pour qu’elles veillent à l’application de cette décision

et interviennent partout où leur autorité peut s’exercer afin que le Maroc libère très vite ces

prisonniers. Première étape avant la tenue du référendum d’autodétermination des Sahraouis

prévu par l’ONU, référendum en panne depuis près de 50 ans et qui prive un peuple nonautonome de son droit à être indépendant.

Paris, le 29 novembre 2023." (SPS)