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Une association sahraouie met en garde contre le danger des mines marocaines

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Chahid ElHafedh, 24 nov 2020 (SPS) Le président de l'association sahraouie des victimes des mines, Aziz Haidar, a affirmé que les milliers de mines antipersonnel et antichars plantées par les forces d'occupation marocaine à proximité du nouveau mur construit récemment à la région d'El Guerguerat (Sud Ouest du Sahara Occidental) constituent "un véritable danger" pour la vie des civils sahraouis.
"Le nouveau mur construit par le Maroc le 13 novembre en cours dans la région d'El Guerguerat s'étend de l'ancien mur de sable jusqu'aux frontières mauritaniennes, où des milliers de mines ont été plantées afin d'interdire l'accès des citoyens sahraouis à cette région utilisé comme passage des camions transportant les marchandises depuis les villes sahraouies occupées", a fait savoir M. Haidar dans un entretien à l'APS.
"Ces mines risquent de faire plusieurs morts à l'avenir comme ce fut le cas le long du mur de sable à El Guerguerat, tout au long des années précédentes", a-t-il ajouté.
Il a souligné, en outre, que "le Maroc n'a jamais respecté les droits de l'homme, ni dans les territoires sahraouis occupés ni les territoires marocains, et ne cesse de violer les conventions internationales, à l'instar des conventions d'Ottawa et d'Oslo relatives à l'interdiction des mines et des bombes à sous-munitions".
Le président de l'association sahraouie a déploré "le mutisme de l'ONU, notamment le conseil de sécurité, par rapport aux violations des droits du peuple sahraoui par l'occupant marocain, en ce qu'elle n'a pas dénoncé le cessez-le-feu, ni la construction du nouveau mur ni le minage, corroborant ainsi sa complicité avec le Maroc".
"L'ONU a laissé tomber le peuple sahraoui avec l'abandon de ce qui a été convenu en 1991", a-t-il dit, soulignant que "la violation du cessez-le-feu par l'occupant a amené le peuple sahraoui à porter de nouveau les armes jusuqu'à la libération de l'ensemble du territoire national".
La RASD avait fait montre d'un grand sens de responsabilité et de son ferme attachement à ses engagements concernant l’élimination des mines et munitions non explosées, alors que le Maroc s'obstine à refuser la signature de "la Convention d’Ottawa" sur l’interdiction de l'emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction ainsi que la Convention sur les armes à sous-munitions.
Les autorités sahraouies avaient détruit tout l’arsenal de mines pris comme butin de l’Armée d’occupation marocaine durant les années de guerre.
Le Front Polisario a procédé, ensuite, à la destruction de son stock en mines sur 8 étapes, la récente remontant à janvier 2019, avec 20.493 mines neutralisées, ce qui  dénote son engagement international aux termes de cette convention. (SPS)
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