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Maroc : Législatives anticipées le 25 novembre

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Rabat, 16 août 2011 (SPS)- Des élections législatives anticipées au Maroc seront organisées le 25 novembre prochain, a annoncé dans la nuit de lundi à mardi le ministère de l'Intérieur


«Les prochaines élections de la Chambre des représentants (députés) auront lieu le vendredi 25 novembre suite à un accord avec les partis politiques», a déclaré le ministre de l'Intérieur Taieb Cherkaoui. Cette date définitive a été retenue lors d'une réunion entre les responsables d'une vingtaine de partis politiques (majorité et opposition) et le ministre, selon plusieurs partis politiques. Ces derniers avaient fait savoir dimanche que ce scrutin législatif anticipé allait se tenir en novembre, avançant la date du 11.


Selon Cherkaoui, les «consultations avec les partis politiques se poursuivront sur tout ce qui se rapporte à la préparation des prochaines échéances électorales». Les dernières législatives remontent à septembre 2007. L'avancement des élections législatives, qui devaient en principe se tenir à l'automne 2012, est dû à l'adoption lors d'un référendum le 1er juillet d'une nouvelle Constitution.


Le projet de nouvelle constitution avait été annoncé par le souverain marocain Mohammed VI, le 9 mars 2011, suite à une vague de contestations populaires sans précédent au Maroc. La nouvelle constitution élargit les pouvoirs du premier ministre qui devient «chef du gouvernement» désigné par le souverain au sein du parti arrivé en tête des élections législatives, mais le roi demeure le chef des armées, préserve d'importantes prérogatives politiques et reste le commandeur des croyants (Amir Al Mouminine).


Cette nouvelle constitution a été critiquée par le mouvement des «Jeunes du 20 février», à l'origine des manifestations pour la démocratisation du régime et l'instauration d'une monarchie parlementaireet par six partis politiques (quatre de gauche et deux islamistes) ainsi que par une centrale syndicale. Ces organisations ont estimé qu'elle ne répondait pas à leurs attentes et aux principes d'une monarchie parlementaire et d'une constitution démocratique