تجاوز إلى المحتوى الرئيسي

La Ceas-sahara fait confiance à l’ONU pour relancer le processus de paix au Sahara occidental (président)

نشر في

Madrid, 18 oct 2017(SPS) La coordination espagnole de solidarité avec le peuple sahraoui (Ceas-Sahara) a indiqué mercredi qu’elle faisait confiance à l’ONU et par la même à l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental , Horst Kohler , en tournée dans la région , afin de relancer et de promouvoir le processus de paix dans l’optique de   trouver une solution définitive à ce conflit qui dure depuis plus de 40 ans.
"Nous avons toujours compté sur l’organisation des Nations unies pour relancer le dialogue et rechercher une solution juste et définitive qui garantit la mise en œuvre du plan de paix et la tenue d’un référendum d’autodétermination", a indiqué le président de ceas-sahara, José Taboada, dans un communiqué .
"Quarante ans d'injustice, de douleur et d'exil suffisent", a-t-il affirmé avant de souligner l’urgence de trouver un moyen pour organiser un referendum afin que le peuple sahraoui puisse "choisir démocratiquement son avenir et ainsi pouvoir retourner à son territoire".
Tout en rappelant les différents échecs des anciens envoyés personnels du SG de l’ONU à trouver une solution mutuellement acceptable, dus selon lui à "la réticence du Conseil de sécurité dans l’application de ses résolutions, le président de Ceas -sahara souligne qu’actuellement "Il y a un climat d'instabilité croissant dans la région, ce qui devrait encourager tout le monde à s’impliquer davantage dans la recherche d’une solution pacifique à ce conflit".
La lutte du peuple sahraoui a été depuis les débuts et le sera toujours, une "lutte juste et légitime" car cela fait partie, a-t-il indiqué  des "principes fondamentaux de la légitime défense et du droit de chaque peuple de se défendre avec tous les moyens dont il dispose contre ceux qui occupent sa terre illégalement, violent systématiquement les droits de l’homme et exploitent ses ressources naturelles, faisant fi de toutes les résolutions de l’ONU, de l’Union africaine et du dernier arrêt de la cour européenne de justice avant de souligner l’urgence de trouver un moyen pour organiser un referendum afin que le peuple sahraoui puisse choisir démocratiquement son avenir et ainsi pouvoir retourner "son territoire".
José Taboada a, tout en dénonçant le "long blocus" dont a été sujette la question sahraouie, rappelé que le cessez le feu qui a été signé en 1991 entre le Front Polisario et le Maroc avec la médiation de L’ONU et l’Union africaine avec l’intention de mettre en œuvre un plan de paix adopté à l’unanimité par le conseil de sécurité, devait aboutir à la tenue d’un référendum d’autodétermination dans un délai d’un an", mais, a-t-il déploré, "26 ans après, cela n’a pas été possible", ce qui constitue selon la même source "un déni du principe d’autodétermination"   qui assure l’expression libre et authentique de la volonté du peuple sahraoui et une "violation unilatérale de la légalité internationale .
L'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental, Horst Kohler, qui effectue, sa première visite dans la région, depuis sa nomination dans ce poste le 8 septembre par le secrétaire général Antonio Guterres, compte relancer la médiation entre le Front Polisario et le Maroc afin de régler le conflit qui dure depuis plus de 40 ans. M. Kohler doit ensuite présenter un rapport de sa mission devant le conseil de sécurité de l’ONU.(SPS)
020/090/700