Paris, 07 jan 2022 (SPS) Le député français, Jean-Paul Lecoq, a déclaré que l'inclusion de la question sahraouie dans les travaux des séances plénières de l'Assemblée nationale pour examiner la politique du gouvernement français vis-à-vis du conflit du Sahara occidental est "un pas très important, voire excellent".
S'exprimant jeudi à l'issue d'une séance publique à l'Assemblée nationale française sous le thème: "Bilan des actions de la France pour faire respecter le droit international, le cas du Sahara occidental", Lecoq, de la gauche démocratique républicaine, a salué "un pas très important, voir excellent".
Il a considéré le fait de discuter du Sahara occidental avec un représentant du Front Polisario et son avocat devant les tribunaux européens, un militant des droits de l'homme et avec le gouvernement français est "très important pour les élus actuels et aussi pour ceux qui rejoindront le Parlement français à l'avenir".
Tout en se félicitant du travail de solidarité mené en France en faveur de la cause sahraouie et du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, M. Lecoq a affirmé que "la séance a été l'occasion pour écouter la position du gouvernement français à la lumière des questions soulevées et des informations présentées par le représentant du Front Polisario, Oubi Buchraya Bachir, et ceux qui l'accompagnaient", notant dans le même contexte que cette discussion a permis aux députés de "lever les équivoques" liées sur la position de Paris concernant la question de la décolonisation du Sahara occidental.
Par la même, il a émis le souhait que "le gouvernement français révise sa position sur cette question, et adopte une attitude favorable à une paix durable et la mise en œuvre de l'accord conclu par les deux parties au conflit (le Front Polisario et le Maroc), à même de parvenir à une solution pacifique finale fondée sur la légitimité et le droit international".
Le député français a soutenu en outre que "l'Etat français demeure tenu de contribuer à la recherche d'une solution à ce conflit et à l'instauration de la paix, au développement et à l'établissement de bonnes relations avec le Maghreb".
Sur sa page Facebook, Lecoq a également écrit: "Nous avons réussi à imposer un débat de deux heures au gouvernement (français) sur le Sahara occidental. Le groupe des députés communistes a réussi à faire entrer par la fenêtre le tabou français sur le Sahara occidental que les autorités françaises ont toujours refusé de faire entrer par la porte".
"Cette séance a été l'occasion d'obliger un ministre à s'exprimer une dizaine de minutes sur ce sujet, ce qui n'était pas arrivé depuis très longtemps", s'est-il réjoui. (SPS)
020/090/700