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Monti optimiste quant à la sortie de la crise de la dette en Italie et en Europe

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ROME, 26 jan 2012 (SPS)- Le Premier ministre et ministre italien de l'Economie, Mario Monti, a affiché mercredi, son optimisme quant à la sortie de la crise de la dette souveraine de son pays et des Etats européens.

Monti a affirmé dans une intervention devant le Sénat italien, que les "contours d'une sortie de la crise de la dette prenaient forme grâce à l'évolution de l'Allemagne sur l'idée d'un renforcement du fonds de secours, favorisée par les efforts accomplis par l'Italie".

Le chef du gouvernement italien s'est adressé au Sénat au lendemain de sa rencontre à Bruxelles avec son homologue belge, Elio Di Rupo, pour préparer le sommet européen informel prévu lundi prochain.

A cette occasion, il avait plaidé en faveur d’une "augmentation de la capacité du Mécanisme Européen de Stabilité (MES) qui prendra la suite du Fonds européen de stabilité financière (FESF).

Le fonds sera doté de 500 milliards d’euros contre 440 milliards pour le FESF, mais Monti avait estime que cette ressource devrait atteindre les 1000 milliards d’euros pour répondre aux besoins des pays en difficulté.

"Le cadre est en évolution et les contours d'une possible voie de sortie de la grave crise qui a touché l'Europe commencent à prendre forme", a assuré Monti, louant "l'évolution positive en Allemagne et dans d'autres pays sur la question des ressources du Fonds de secours européen", mais aussi, "les efforts accomplis par l'Italie".

"En continuité avec l'action du gouvernement précédent, nous avons intensifié le travail qui permet au reste de la zone euro de percevoir l'Italie du côté de ceux qui peuvent contribuer à trouver des solutions et non comme la menace principale", a-t-il dit.

Revenant sur les Fonds européens, le premier ministre italien a affirmé "nécessaire" de les doter de "ressources adéquates", alors que le FESF doit céder la place au MES en juillet.

La crise de la dette italienne a contraint le gouvernement à mettre en œuvre un plan de rigueur très sévère et des réformes structurelles tout autant sévères suscitant des mouvements sociaux paralysant le pays depuis vuelques jours.

Alors que les routiers protestent toujours contre la hausse des prix de carburant notamment, que les chauffeurs de taxis ont perturbé le transport public pendant plusieurs jours, en protestation contre la libéralisation du métier, d'autres professions libérales se préparaient à en découdre avec le gouvernement.

Les distributeurs de carburants à l'échelle nationale ont prévu une grève de 10 jours qui va asphyxier le pays. (SPS)

 

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