Addis-Abeba, 31 jan 2012 (SPS) Le président de la République, Mohamed Abdelaziz, a regretté que "la MINURSO demeure la seule mission de l'ONU non mandatée de surveiller les droits de l’homme en raison de l'opposoition à plusieurs reprises de certains membres du Conseil de sécurité", dans son discours au 18ème Sommet des Chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA.
"Certaines puissances ont usé le veto pour empêcher la MINURSO d'être dotée d'un mécanisme pour la surveillance de la situation des droits humains et la protection des civils Sahraouis, alors qu'elles interviennent rapidement dans plusieurs régions du monde sous diverses formes, y compris l'intervention militaire, sous prétexte de la protection des civils", a-t-il ajouté.
Le président a dénoncé "la poursuite de la répression brutale contre les citoyens sahraouis sans défense, notant que 23 prisonniers politiques sahraouis détenus depuis le démantèlement par les forces marocaines du camp de Gdaim Izik, ont passé plus de 14 mois en raison du reports de leur jugement par le gouvernement marocain qui tente de les traduire devant un tribunal militaire.
"Il ya des graves violations des droits humains dont le cas de Said Dambar, qui a été assassiné par la police marocaine en décembre 2010 et dont son corps se trouve toujours dans la morgue en attente d'une enquête sur les circonstances de cet assassinat et une autopsie du corps à la demande sa famille", a-t-il regretté.
Le président sahraoui a, en outre, appelé au démantèlement du mur marocain de la honte qui divise le Sahara occidental et son peuple en deux parties. "C'est le plus long dans le monde, qualifié de crime contre l'humanité et menace la population sahraouie, son cheptel et l'environnement". (SPS)
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