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L'UE facilitera la mise en œuvre de toute solution politique permettant l'autodétermination du peuple sahraoui

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Bruxelles, 24 sept 2016 (SPS) L'Union européenne (UE) a marqué sa disponibilité à "soutenir" et "faciliter"  la mise en œuvre de toute solution politique qui permette l'autodétermination du peuple sahraoui, réitérant sa préoccupation face à la "longue durée du conflit" au Sahara occidental et ses conséquences sur la région.
"Dans l'éventualité où une solution politique au conflit serait proche, l'UE envisagerait des mesures de soutien afin de faciliter la mise en œuvre de cette solution", a écrit le Conseil de l'UE dans sa réponse apportée à une dizaine d'eurodéputés dont Gilles Pargneaux et Rachida Dati qui l'interrogeaient sur l'action de l'Union à l'ONU pour promouvoir une solution politique du conflit au Sahara occidental.
Le Conseil de l'UE qui représente les 28 Etats membres de l'Union, a souligné, à ce titre, que l'UE soutient les efforts actuellement déployés par le Secrétaire général des Nations unies pour aider les parties à parvenir à "une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d'arrangements conformes aux buts et aux principes énoncés dans la Charte des Nations unies".
L'UE a encouragé, dans ce contexte, les parties à "rechercher une solution négociée au conflit", saluant les efforts déployés par l'envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies, Christopher Ross, et la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso), dont le mandat a été prorogé jusqu'au 30 avril 2017 par la résolution 2285 (2016) du Conseil de sécurité des Nations unies.
Le Conseil de l'UE a rappelé, à ce propos, que le Conseil de sécurité de l'ONU a indiqué dans cette résolution qu'il décidait de rester saisi de la question.
L'UE s'est dite, en outre, "préoccupée par la longue durée du conflit", réitérant ses inquiétudes par rapport aux "conséquences de celui-ci sur la sécurité, le respect du droit international, y compris les droits de l'homme, et l'intégration dans la région".
Par ailleurs, les eurodéputés Gilles Pargneaux, Rachida Dati et consorts se sont faits éconduire par le Conseil de l'UE qui a rejeté leurs allégations sur "la nécessité d'opérer un recensement dans les camps de Tindouf".
Dans leur question adressée au Conseil de l'UE, ces eurodéputés affirment que "le 21 janvier 2016, devant la commission du contrôle budgétaire, le Conseil a souligné la nécessité d'opérer un recensement dans les camps de réfugiés sahraouis prés de Tindouf". Cependant, le Conseil de l'UE dément avoir débattu de ce sujet, encore moins de la décharge de la Commission européenne pour l'année 2013, invitant ces eurodéputés à adresser leur question sur ce point à la Commission elle-même.
"Le Conseil n'a pas débattu des sujets qu'évoquent les honorables parlementaires, dont la question concernant la décharge à donner à la Commission devrait être posée à cette institution. Il convient également de noter que le Conseil n'a pas exprimé de position lors de la réunion de la commission du contrôle budgétaire du 21 janvier 2016", a souligné le Conseil de l'UE dans sa réponse.(SPS)
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