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Le comité belge de soutien au peuple sahraoui appelle à dénoncer le verdict scandaleux du 17 février contre les prisonniers politiques sahraouis

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Bruxelles, 20 février 2013 (SPS) Le comité belge de soutien au peuple sahraoui a lancé un appel aux gouvernements, partis, syndicats,  Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU et les associations des droits de l’Homme à dénoncer le verdict scandaleux du 17 février à Rabat et exiger la liberté pour les civils Sahraouis injustement accusés et condamnés.

"Nous appelons les gouvernements, les partis, les syndicats et les associations des droits de l’Homme à dénoncer le verdict scandaleux de ce 17 février à Rabat. C’est un retour aux heures sombre d’Hassan II. Nous appelons le Conseil des Droits de l’Homme des nations Unies à condamner les procédures judiciaires utilisées par le Gouvernement marocain et exigeons la liberté pour les civils Sahraouis injustement accusés et condamnés", a indiqué un communique parvenu à SPS.

Des  militants sahraouis condamnés à  de très lourdes peines par le tribunal militaire de Rabat, allant de 20 ans à la réclusion à perpétuité.

Détenus depuis novembre 2010 à la prison de Salé (près de Rabat), les 25 militants sahraouis, tous des civils, ont été jugés par un tribunal militaire, en violation des normes du droit international et de la législation marocaine.

Leur procès, "vicié à la base" selon Amnesty International, s'est déroulé du 8 au 17 février. Malgré le déchaînement de la presse au Maroc qui les présentait comme des criminels et malgré la forte présence policière jusque dans la salle d'audience, les militants sahraouis ne se sont pas laissé intimider et ont imposé leurs témoignages au tribunal. Accusés de crimes qu'ils n'ont pas commis, ils ont décrit et dénoncé leur enlèvement, les humiliations, les tortures et traitements inhumains, les pressions psychologiques, les procès-verbaux fabriqués ou falsifiés...

 "La violence des traitements subis et  le refus par le tribunal de faire pratiquer des examens médicaux pour prouver les sévices n'ont pas eu raison de leur dignité, ni de leur idéal de liberté. Déniant la compétence de ce tribunal militaire, qui "est contraire aux normes d'équité reconnues au plan international "(Amnesty International), ils ont chanté l'hymne du Front Polisario face aux juges et ont exprimé leur volonté de poursuivre leur lutte contre la colonisation marocaine et pour le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui", a ajouté la même source.

"Ils ont rendu un hommage appuyé à leurs familles qui les soutiennent en manifestant jusque devant le tribunal, à leurs défenseurs mais aussi aux organisations internationales et marocaines (AMDH) des droits de l'Homme, aux nombreux observateurs internationaux et aux représentants d'ambassades qui ont tous été fortement impressionnés par leur détermination", rappelle-t-on. (SPS)

093/090/000 201625 FEV 013 SPS