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Mise en garde contre l'escalade dangereuse des pratiques de l'occupant marocain contre les détenus sahraouis

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Bir Lahlou (territoires sahraouis libérés), 09 mars 2022 (SPS) La Commission nationale sahraouie des droits de l'homme (CONASADH) a mis en garde contre l'escalade des pratiques odieuses et vindicatives de l'occupant marocain contre les détenus politiques sahraouis incarcérés dans ses geôles ainsi que ses crimes contre les civils sahraouis sans défense à l'intérieur de la partie occupée de la République sahraouie, notamment après la reprise de la guerre.
Dans un communiqué rendu public mercredi, la CONASADH a indiqué qu'elle suivait avec grande préoccupation la situation des détenus politiques sahraouis, notamment ceux du groupe Gdeim Izik, suite aux pratiques odieuses et vindicatives de l'administration pénitentiaire marocaine, appelant à lever le blocus imposé à la famille de Sultana Khaya.
Devant l'aggravation des mesures de représailles entreprises par les autorités de l'occupant marocain contre les détenus politiques sahraouis, la CONASADH a appelé la Croix-Rouge internationale (CRI) à assumer ses responsabilités et à visiter la région pour enquêter sur les violations par le Maroc des conventions de Genève relatives aux civils dans les zones de conflits et de guerre.
La Commission a cité le cas du détenu politique sahraoui Mohamed Hassana Ahmed Salem Bourial qui a observé une grève de la faim ouverte depuis le premier mars, pour dénoncer les conditions de détention et les pratiques répressives de l'administration pénitentiaire locale de Ait Melloul 1.
Son état de santé s'est dégradé, après plus d'une semaine de sa grève ouverte, suite aux agissements du chef du lieu de détention et du superviseur social, visant à faire pression sur lui, en vue d'arrêter la grève de la faim ouverte et de renoncer à ses revendications, dont le droit au transfert près du lieu de résidence de sa famille, bénéficier en permanence de la communication téléphonique, le traitement humain, le respect de sa dignité et l'arrêt de toutes les formes de discrimination raciale exercées sur lui.
La Commission sahraouie a également relevé la souffrance du détenu politique du Groupe de Gdeim Izik, Mohamed Lamine Abidine Heddi qui vit une situation déplorable, en raison de la négligence médicale, sa privation de tout contact et des soins, outre les pratiques punitives par l'Administration pénitentiaire.
La Commission sahraouie des droits de l'Homme a demandé de lever le blocus inique des autorités de l'occupation marocaine sur la maison de la famille de Sidi Ibrahim Khaya dans la ville de Boudjedour et de cesser tous les actes dégradants et criminels dirigés contre la famille.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a également demandé la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus politiques sahraouis dans les prisons marocaines et d'effectuer une visite aux territoires occupés, en vue de s'enquérir de ce que subissent les civils sahraouis à l'intérieur de la partie occupée de la République sahraouie, comme crimes de guerres et crimes contre l'Humanité, après la reprise de la guerre.(SPS)
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